CRISE D'UN MODELE
Certains ont parlé d'un phénomène "émeutes de la faim", en France, avec une augmentation des prix de 22 % et d'une réduction de 17 % de la consommation.
De fait, il n'y a aucun problème -pour le moment- de faim en France. Seulement la crise d'un modèle économique, parce qu'on peut fortement étaler les hausses de prix.
Seulement, les habitudes alimentaires nées de la "civilisation du supermarché", sont désormais bien ancrées. L'aliment de base, même en augmentation, reste abordable, mais il faut tout faire soi même, et le modèle "1788" (80 % de la consommation alimentaire dans le pain), loin de nos aspirations.
Le pain va rester le roi, jusqu'à la seconde guerre mondiale, avant d'être remplacé par un produit emballé qu'il faut simplement mettre au micro onde. Même le fait de faire des réserves vous fait passer pour le débile profond du quartier, de la famille...
Débilou 1° au 55 de la rue du faubourg saint honoré, vient de jeter du napalm sur le feu, avec ses + 10 % sur l'électricité. Les cons, ça ose tout. (C'est bon, ça, il faudra que je le ressorte).
C'est bien connu, ici, il ne peut y avoir émeutes de la faim. C'est fait pour les bougnoules, négros et niakoués (termes, je le répète encore, interdits, mais il n'est pas, par contre, de les faire griller au barbecue pour leur apprendre la dimoucrassie selon le FMI et la banque mondiale, ainsi que "l'ordre mondial reposant sur les règles" ou caprices variables de Washington), d'où la crainte des autorités, partout -sauf en oxydant- des yoyos des prix alimentaires.
Après, n'importe quel événement peut entrainer des troubles, troubles, aux temps anciens, très vite calmés par potences, gibets, exécutions sommaires, précédent la loi d'amnistie où les survivants étaient content de crier "vive le roi", parce qu'ils en avaient réchappé... Evidemment, pas besoin des gardes du Roy pour faire le boulot, les petites troupes des seigneurs suffisaient.
Bien entendu, ces flambées touchent principalement les personnes qui n'ont aucune profondeur économique et vivent au jour le jour.
Pour le reste, une réaction significative d'un internaute ; " Parce que les moins de 30 ans seraient plus flexibles ? ils sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et n'ont aucune idée d'une vie possible sans le confort actuel. Parle leur d'un monde sans téléphone (le fixe hein, le mobile c'était pour la SF) ou un monde sans douche ou un monde où la voiture certes accessible n'était malgré tout pas pour tout le monde, un monde où on la majorité faisait un CAP/BEP et zou à l'usine.
Le plus de 50 ans ont connu ça. et rien que le fait de savoir que c'est possible de vivre heureux comme ça c'est un énorme avantage.
Et je ne parle pas d'un monde où on n'était pas cul-cul gnan-gnan tout plein d'émotions au moindre problème.
Et qu'on ne parle pas des écolos gauchos incapables de faire pousser la moindre patate.
sans le souhaiter je serais curieux de voir."
C'est bien le problème de toute une jeunesse, qui pousse des cris sur le richofemenclimatic, mais est incapable de penser une vie sans fossile.
Le plus de 50 ans a pu faire partie d'une vie où l'on ne partait pas en vacances, mais où l'on était heureux de jouer avec les autres enfants du quartier ou du village, où l'on ne s'ennuyait jamais, la télé ? C'était souvent une heure par jour, le film qui attirait, mais on préférait bouger, faire des trucs et des machins... Les seuls que j'ai vu partir en vacances en été, autre que dans la famille et chez les grands parents, c'étaient les cassos du quartier, parce la CAF payait, la mère ne savait pas combien de fois elle avait accouché, le mari la battait (elle avait les cuisses légères), tous deux buvaient, et les enfants s'enfuyaient quand le père devenait violent...
Toutes les Greta Thunberg du coin seraient effarés de savoir ce que veut dire une vie sans fossile... Comme il a été écrit, un monde sans douche, sans voiture, sans téléphone, bref, sans confort, où la femme "libérée", va chercher de l'eau, et est contente de se reposer après 12 heures de tâches ménagères et n'est pas libérée par l'avortement, mais par l'aide de ses filles, comme l'homme l'est pas l'aide de ses fils... Le cucul la praline, étant celui qui ne veut pas d'enfants...
Le loubard de banlieue, lui aussi, est un hyper adapté au monde du fossile.
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