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FINI ? OUI !

29 Juillet 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Certains ne connaissent pas la force des processus. Ils sont longs, mais incontournable, et un jour, pour un petit caillou sur la route, le processus devient événement "imprévisible" dirons certains.

Le transport capote. Qu'il soit aérien ou routier. Non parce qu'il est retombé à zéro, mais parce qu'il n'a pas réussi à reprendre sa clientèle perdue dans le covid. Le processus ne nécessite pas beaucoup. Un - 5 % est suffisant. La baisse de consommation de produits pétroliers en France de 58 à 53 millions de tonnes, un transport aérien qui plafonne à 90 % de 2019, et encore, en trichotant, en bradant en périodes creuses ses billets, pour faire du chiffre et en remontant drastiquement en périodes pleines.
Pourquoi ? Parce que l'effet prix voulu par les plus riches, joue à plein. Seulement 20 % de la population prend l'avion. Il suffit que ce pourcentage passe à 19 %. Pareil pour le carburant routier. Passons le prix de 1,3-1.40 à 1,80-1.90, cela élimine, de fait, les plus chétifs économiquement parlant.

Etre content de gagner moins de 10 milliards après en avoir perdu 190 milliards, c'est être un peu benêt, surtout après n'avoir survécu qu'avec le concours d'injections massives de fonds, publics ou empruntés. ça ne dénote pas une perspective d'avenir réjouissante.

Pareil pour la bagnole et les transports routiers.

" Grâce à leur richesse, les élites ne subissent les effets néfastes de l'effondrement de l'environnement que bien plus tard que les gens du commun. Ce tampon de richesse permet aux élites de continuer à "faire comme si de rien n'était" malgré la catastrophe imminente. Il s'agit probablement d'un mécanisme important qui permettrait d'expliquer comment les effondrements historiques ont été autorisés par des élites qui semblent ne pas avoir conscience de la trajectoire catastrophique (ce qui apparaît le plus clairement dans les cas des Romains et des Mayas). Cet effet tampon est encore renforcé par la longue trajectoire, apparemment durable, qui a précédé le début de l'effondrement. Alors que certains membres de la société pourraient tirer la sonnette d'alarme sur le fait que le système se dirige vers un effondrement imminent et donc préconiser des changements structurels dans la société afin de l'éviter, les élites et leurs partisans, qui s'opposent à ces changements, pourraient mettre en avant la longue trajectoire durable "jusqu'à présent" pour justifier leur inaction."

Moralité ?

Il semble de plus en plus que nous nous dirigions vers une course effrénée, où notre classe dirigeante verrait ses pires cauchemars se réaliser dans la panique la plus totale, tout en essayant de sauver toutes les richesses qu'elle peut pour elle-même. Il nous appartient donc de les réveiller et de nous préparer, nous et nos enfants, à affronter cette tempête.

Les baisses auxquelles on assiste, sont des signaux nettement plus forts.

Un signal un peu plus fort : la baisse de la demande intérieure française. La mise à l'arrêt de l'immobilier prive celle-ci aussi, de dizaines de milliards chaque mois. Image

 

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L
bonjour <br /> je ne sais pas si vous avez traité de la grève des acteurs américains <br /> plus de 150 000 persoones ( à l'activité réelle quasiment nulle )<br /> <br /> changement de régime , de "paradigme pour cette activité "?
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S
Vu que la création d'un cerfa ou d'une commission mobilise des ressources et des personnels, cela contribue positivement au PIB. Quel que soit le résultat, en général nul ou négatif, du moins dans la vie réelle. C'est parce que nous sommes les champions des textes et du nombre de glands pour les appliquer que notre PIB reste positif. Mais comme l'économie réelle se ramasse dans tous les secteurs, à un moment, le PIB va finir par plonger vite et fort. A ce moment là, il est probable que nos élites changeront alors le mode d'appréciation. Le coup du thermomètre cassé...
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