PENURIE D'ESCLAVES...
24 Juillet 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique, #Polémique
Pardon de personnel de restauration. Encore faut il relativiser. On ne traiterait pas des esclaves comme ça. Un esclave, ça coûte cher. A l'achat, à l'entretien, et il vaut mieux revendre un mauvais, plutôt que de le maltraiter.
L'article vaut son pesant de cacahouètes :
"Pénurie de personnel : les restaurateurs ont ce qu’ils méritent". Je nuancerais, s'ils avaient ce qu'ils méritent, ils auraient été traité à l'américaine, sulfatés. Aux USA, il y a deux gros pourvoyeurs de morgues, les conflits inter-communauté noire, et les relations sociales. Quand certains en ont assez de se faire traiter de paillassons, ils vont traiter leurs boss à l'AK47. C'est fréquent.
- Les restaurateurs : un groupe social médiatiquement et politiquement choyé. Chute de l'activité et augmentation des profits. "Le groupe des restaurateurs semble disposer de son propre bureau des pleurs dans toutes les rédactions de France". Une classe, petite et moyenne bourgeoise, à laquelle les jérémiades permanentes permettent à la grande bourgeoisie de faire reculer nos droits sociaux.
Comme on peut le constater partout, les petits roquets sont les plus agressifs. La baisse de la TVA Sarkozy n'a servi qu'à améliorer les marges.
- La discrimination à l’embauche est monnaie courante. Evidemment, ça s'appelle un entretien d'embauche. ça ne sert qu'à ça de passer devant le nuisible appelé "directeur des ressources humaines", qu'on peut traduire littéralement par "enculé de première" (je m'excuse auprès des Zomos qui peuvent être sympathiques, contrairement à eux).
- Un modèle économique basé sur l’exploitation et le contournement du droit du travail. C'est pour ça qu'ils aiment les migrants, ils ferment leur gueule, surtout les sans papiers.
-« Tu sais comment ça se passe en restauration, hein ? Ici, on ne compte pas ses heures, ne commence pas à me demander d’être payée pour. » Il y a une chose à regretter, qu'on n'explose pas le type qui dit ça.
- Une culture de la souffrance au travail non seulement imposé mais qui devient une norme, acceptée.
- « En 16 ans de taf, mon corps est complètement déglingué et les augmentations de salaire sont quasi inexistantes. À chaque fois que j’ai changé d’entreprise, retour au SMIC. Le black est légion. La drogue et l’alcool, je n’en parle pas, et le harcèlement et le sexisme sous couvert de blague potache systématique. »
- “Au restaurant, il suffit d’observer le patron pendant le service pour voir qui produit la bouffe et qui encaisse l’argent“
Bref, une situation très proche des rapports noblesse/peuple de 1788. La différence essentielle, c'est que quand les comptes seront réglés, les restaurateurs seront "sous la main", comme ces prêtres parisiens de septembre 1792.
Pas comme la grande bourgeoisie qui aura pris le large. Ils sont aussi le reflet de la société pétrolière, au service de cette gigantesque "classe moyenne", a qui on a donné, pendant la guerre froide, assez de mou pour qu'elle ne se révolte pas. Aujourd'hui, peu à peu le restaurateur devient superflu. Encore 20 % d'inflation, il deviendra carrément une incitation à l'émeute.
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