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Du Grand Charles...

20 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Il y a longtemps qu'on n'en avait plus entendu parler, du grand Charles (Dereeper). Il a passablement évolué et livre au monde emerveillé, le résultat de l'astiquage de ses méninges, que d'aucun n'hésiteraient pas à appeler masturbation (de neurones, of course, tout le monde avait compris).
Scénario un, les prix ne remontent jamais, dans l'hypothése optimiste, il reste au niveau d'après guerre, dans l'hypothése pessimiste, des années 1920 aux années 1940.
J'ai souvent donné mon avis là-dessus. Les banques, rayées de la carte, disparaissent du marché immobilier, qui, de toute façon, ne l'intéressait pas dans cette période.
Les prix se ravalent au niveau des apports personnels + prêts amicaux + prêts vendeurs.
C'est à dire, pas grand chose.
Je n'ai rien inventé, j'ai seulement lu des minutiers (à l'époque du précédent krach, j'ai eu l'insigne privilège de le vivre en live, employé d'étude notarial).
Il est à noter que ce genre de financement revient immédiatement sur le tapis en cas de crise.
En remontant beaucoup plus loin dans le temps, on s'aperçoit que toutes les successions notariales ont une liste éblouissante de créances et de dettes non soldées.
Sans ce crédit fournisseur et vendeur, rien moyen d'acheter, ni de vendre.
Le manque de numéraire est aussi une constante.
Les banques n'existent pas pour le particulier, il est obligé d'en assurer certaines fonctions.
Une ville bancarisé, c'est souvent, au XVI° siècle, un type, une table et des tréteaux, où se soldent des opérations représentant des millions, voire des dizaines de millions, à l'occasion des foires, et où la mise du banquier est si ridicule, qu'elle en devient négligeable.
Simple retour d'une époque disparue. Sa fonction principale, c'était le Clearing.
Le notaire assure, souvent aussi, dans les campagnes (la moindre en a un), la fonction de Clearing.
Scénario deux : hyperinflation.
En réalité, il ne différe pas du scénario un. Simple différence, les compteurs, qu'on a pas voulu remettre à zéro d'une manière officielle, sont remis à zéro d'une manière sauvage.

L'épargne est détruite, la banque HS pour une longue période, sinon toujours, le marché immobilier devient une ombre. En effet, disparait même la vente avec apport personnel + crédit amical + crédit vendeur.
La seule possibilité restera le crédit vendeur.

Le Grand Charles (Dereeper), vous savez, celui qui ne souhaitait pas la baisse -catastrophique-, est devenu baissier de long terme.
Bien sûr, il ne faut pas lui jeter la pierre, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.
Mon avis personnel était sans doute, avec de meilleures références, et chez les notaires (et chez Braudel), j'ai pris le sens olympien du temps, et de la longue durée.
La longue durée, c'est aussi voir le caractère qui risque de devenir exceptionnel de l'après-guerre, et même du XX° siècle, en terme de croissance, de sécurité d'emploi et d'espérance. Voici venu le temps des héritiers, mais, manque de bol, même pour l'Iran, il n'y en a plus.
Ils vont se faire emm... ieler par l'immobilier hérité...
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