Attentat à Rome... et ailleurs...
A Rome, un attentat a eu lieu. Un chômeur désespéré, dit on.
P. Jovanovic et d'autres en tirent la conclusion des oiseaux de mauvaises augures.
Ce n'est pas ça. Ce type, il a agi comme les sicaires antiques.
Ceux, qui, sur le forum romain étaient là pour tuer. A mains nues s'il le fallait, parce que les armes y étaient interdites (ce qui n'empêchait pas qu'il y en eût
beaucoup).
En Allemagne, un élu vient d'être tué. Son meurtrier vient de se
suicider.
Ce type à Rome, c'est l'attentat de Damien. Il a agi seul. Mais son exemple sera contagieux. Le suicide de l'allemand prouve qu'il culpabilisait encore.
Viendra le temps des septembriseurs où les assassins ne se laveront plus pour garder les traces de sang le plus longtemps possible, se vanteront de ce qu'ils ont fait et n'en éprouveront, comme
les saintbarthélémysards, qu'une immense fierté, et comme seul regret de ne pas en avoir tué plus encore, et comme regret ardent ceux qui avaient pu se carapater.
Le stade ultime étant atteint par l'extermination des financiers, les fermiers généraux, en 1794. Là, hommes, femmes et enfants y passérent, comme la seule famille
qu'ils étaient.
Les fermiers généraux avaient toujours eu mauvaise presse. Et si le scandale durait depuis des générations, il ne fallait pas qu'ils puissent s'en sortir en étant mort. Comme les plus anciens
étaient inatteignables, on tua tous ceux qu'on avait sous la main, et la convention confisqua tous leurs avoirs, considérables.
Le délabrement général des structures touche et touchera aussi, et surtout les puissants. Ils pensent s'en tirer par la globalisation et en se tirant en Patagonie ? Il y a de fortes chances que la commotion soit mondiale quand un chaînon maître sautera. Il n'y aura pas de solution de repli.
L'Allemagne s'en tire mieux, nous dit on ? On stocke les bagnoles
neuves sur les aéroports, en attendant de les détruire, comme les portugais du XVI° siècle brûlant les cargaisons de poivre, pour empêcher l'écroulement des prix ???
Quand à se faire garder dans son ghetto de riches, par des mercenaires, il faut bien se dire que le mercenaire ne combat pas au péril de sa vie, et qu'il est achetable.
Pas de révolution nous dit on ? Mais l'écroulement de l'édifice royal et étatique, dans un état de grande confusion comme on le connu en 1560-1590 ???
Du reste, la bagnole est un indicateur profond de crise. Le maillon essentiel du système, c'est le casseur, chargé, lui aussi, d'empêcher l'écroulement des prix, depuis au moins trente ans.
Là aussi, quelle "allocation efficace" des ressources...
On veut nous faire avaler le "gouvernement d'union nationale", comme en Italie, décidément en avance.
Pourquoi faire ? Pour continuer la même politique et la pareille, et mieux, l'accélérer. Comme mode de suicide, je suggére à la classe politique le pistolet, c'est plus rapide et moins
douloureux.
On arrivera au gouvernement de parti unique, à la grande joie de Beppe Grillo, de Marine Le Pen, et des autres, qui représenteront la seule alternative possible. Et là, ce ne sera pas 82-18 comme en 2002.
Le chômeur italien, lui, n'a manqué que de comparses. Ils sont sans doute nombreux à penser comme lui, en France, en Italie, en Espagne. Il ne manque plus que la
coagulation.
Quand à ce qu'il risque ? Pas grand chose en vérité. On le baptisera fou ou désespéré.
Le système ne peut même plus l'écraser...
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