Branquignols ou Banquiers ?
Les banquiers sont des gens sérieux, parait il. Mais dans leurs derniers avatars, ils ont oubliés une "petite" chose, le droit immobilier, et son acteur
incontournable, le notaire.
Si certains critiquent cette profession, souvent avec raison, elle donne à la propriété une garantie.
Chaque transaction immobilière, garantie et prêts, doivent y être affectés, entrainant frais d'actes.
Et oui, cette espéce ne fait pas l'amour à l'oeil, et de plus, a un sens olympien du temps, qui lui permit, malgré tout ce qu'on lui reproche de passer toutes les tourmentes, tous les réglements de comptes, tous les obstacles.
Mieux, toutes les tourmentes paraissaient leur ajouter du pouvoir.
Un certain nombre de petits juges ont été chiants envers les banques : ils réclamaient les papiers, concernant les servitudes et les propriétés.
Or leur souçi du détail fait paraitre les propriétés corses comme un modéle d'exactitude notarial, c'est dire.
Après ce travail de base, ils s'aperçurent que ni les uns, ni les autres n'avaient été ENREGISTRES, et qu'on ne pouvait recoller les morceaux.
De plus, avec tous les mélanges et toutes les transactions, il était sûr qu'une chatte n'y retrouverait pas ses petits.
Aussi, logiquement, sans hypothéques valables, sans créances avérés, un certain nombre de gens s'aperçurent que finalement, ils pouvaient rester chez eux, sans rien plus craindre, et certainement pas de la loi.
Il est certain que le système évitait beaucoup de frais et gagnait en rapidité en évitant le notaire et restait parfaitement gérable tant qu'il n'y avait pas de défaillance globale.
Perdre un procès de temps en temps, ça fait partie de la rêgle du jeu. Ce n'est pas grave.
Après les petits juges, c'est désormais la cours suprême du Kansas qui vient de se prononcer : le droit de propriété prime sur les affirmations, souvent difficilement prouvables, des banques.
Le contribuable, engagé dans le soutien des banques, paiera donc pour la défaillance des emprunteurs, et les prêteurs sont des branquignols bouffis d'orgueil.
On arrive donc à la fin de la boucle : désireux d'aller vite, négligeant toutes les formalités, le papier des hypothéques a dévalué de 80 %.
Cela correspond, grosso modo, à la perte de substance économique des USA. Une baisse de 50 % du PIB serait "anodine", et de toute façon, le capitalisme est en phase terminale.
Les états de l'aire post-soviétique n'ont jamais réussis à rattraper le niveau de 1989. La Russie, le moins atteint, doit être à 75 % du niveau d'alors, avec un assez formidable rattrapage, mais la plupart des républiques sont encore à - 60 ou - 40 %.
Le banquier, c'est un nuisible. Aucune utilité. La seule question est quand partira t'il pour l'échafaud, et y partira t'il seul ? Plus le temps passe, plus la possibilité de charrettes fort étoffés sont probables.
En attendant, la décision de Merkel est gouteuse et savoureuse : elle ne se préoccupera pas de rééquilibrage des finances. Si certains, comme ils en ont envie en occident, se livraient à une "thérapie de choc", c'est le monde qui mourrait.
Il n'y aurait plus de consommateurs, seulement des faillis....
Une nouvelle photo officielle d'Obama vient de paraitre :
Cerise sur le gâteau, il a interdit les jeux du cirque.
Si certains critiquent cette profession, souvent avec raison, elle donne à la propriété une garantie.
Chaque transaction immobilière, garantie et prêts, doivent y être affectés, entrainant frais d'actes.
Et oui, cette espéce ne fait pas l'amour à l'oeil, et de plus, a un sens olympien du temps, qui lui permit, malgré tout ce qu'on lui reproche de passer toutes les tourmentes, tous les réglements de comptes, tous les obstacles.
Mieux, toutes les tourmentes paraissaient leur ajouter du pouvoir.
Un certain nombre de petits juges ont été chiants envers les banques : ils réclamaient les papiers, concernant les servitudes et les propriétés.
Or leur souçi du détail fait paraitre les propriétés corses comme un modéle d'exactitude notarial, c'est dire.
Après ce travail de base, ils s'aperçurent que ni les uns, ni les autres n'avaient été ENREGISTRES, et qu'on ne pouvait recoller les morceaux.
De plus, avec tous les mélanges et toutes les transactions, il était sûr qu'une chatte n'y retrouverait pas ses petits.
Aussi, logiquement, sans hypothéques valables, sans créances avérés, un certain nombre de gens s'aperçurent que finalement, ils pouvaient rester chez eux, sans rien plus craindre, et certainement pas de la loi.
Il est certain que le système évitait beaucoup de frais et gagnait en rapidité en évitant le notaire et restait parfaitement gérable tant qu'il n'y avait pas de défaillance globale.
Perdre un procès de temps en temps, ça fait partie de la rêgle du jeu. Ce n'est pas grave.
Après les petits juges, c'est désormais la cours suprême du Kansas qui vient de se prononcer : le droit de propriété prime sur les affirmations, souvent difficilement prouvables, des banques.
Le contribuable, engagé dans le soutien des banques, paiera donc pour la défaillance des emprunteurs, et les prêteurs sont des branquignols bouffis d'orgueil.
On arrive donc à la fin de la boucle : désireux d'aller vite, négligeant toutes les formalités, le papier des hypothéques a dévalué de 80 %.
Cela correspond, grosso modo, à la perte de substance économique des USA. Une baisse de 50 % du PIB serait "anodine", et de toute façon, le capitalisme est en phase terminale.
Les états de l'aire post-soviétique n'ont jamais réussis à rattraper le niveau de 1989. La Russie, le moins atteint, doit être à 75 % du niveau d'alors, avec un assez formidable rattrapage, mais la plupart des républiques sont encore à - 60 ou - 40 %.

Le banquier, c'est un nuisible. Aucune utilité. La seule question est quand partira t'il pour l'échafaud, et y partira t'il seul ? Plus le temps passe, plus la possibilité de charrettes fort étoffés sont probables.
En attendant, la décision de Merkel est gouteuse et savoureuse : elle ne se préoccupera pas de rééquilibrage des finances. Si certains, comme ils en ont envie en occident, se livraient à une "thérapie de choc", c'est le monde qui mourrait.
Il n'y aurait plus de consommateurs, seulement des faillis....
Une nouvelle photo officielle d'Obama vient de paraitre :
Cerise sur le gâteau, il a interdit les jeux du cirque.
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