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Courroie de transmission...

7 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Le mythe du découplage n'en finit pas d'exploser.
5000 informaticiens indiens virés pour cause de baisse de travail en Europe et aux USA.

Il leur reste 151 000 employés, après la crise de 2009, mais un tiers serait sans emploi véritable.
On voit donc l'ampleur de la crise en cours.

50 000 personnes employés... pour éviter l'explosion sociale.

D'une manière générale, le double ou triple de personnes employés qu'il n'est nécessaire est plus la norme en Inde que l'exception, mais c'est sans doute la première fois que les 50 % sont atteints dans les SSII.

 

Sans doute, la crise est elle plus explosive chez eux, que dans d'autres secteurs aux salaires beaucoup plus bas, car elle touche un secteur névralgique.

Mais il serait comique, mais pas impossible, de voir l'économie mondiale, coulée par l'explosion des SSII en Inde, où a été largement délocalisée ce secteur...

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L
j'ais bien aimer le seul mec honéte de l'entreprise :) :)
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B
Les SSII ont des accords le plus souvent occultes avec les employeurs réels. Je vois mal un freelance tenter de refiler une enveloppe de quelques euros aux décideurs d'autant plus que non-initié il<br /> risque de la proposer au seul mec honnête de l'entreprise... De toute façon, n'oublions pas qu'en dessous d'une certaine somme il y a forcément corruption.
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G
SSII= vendeur de viandes, surtout soit en changer pour un meilleur salaire, soit faire freelance (en portage salarial pour les moins adroits en comptabilite).<br /> <br /> Surtout qu'en freelance, n est beaucoup plus repecte par le client final !
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L
M'enfin si ont veut accumuler de l'expérience rien de mieux que la SSII cela va aussi pour le salaire toujours plus interressant qu'en fixe.<br /> <br /> M'enfin faire appel a des informaticiens a l'étrangé permet a certain decideur de se prendre des super commissions, c'est un perte séche pour l'entreprise qui fait se choix mais pour celui qui<br /> décide, c'est le pactole.<br /> <br /> De toute façon tout est devenu une histoire d'argent et de léche botte, les notions d'efficacité et de qualitées ne sont plus a la mode. Se qu'il, leur, faut c'est faire du fric et du PIB par<br /> n'importe qu'elle moyen, quitte a tout foutre en l'air.<br /> <br /> le probléme c'est que cela pourrait continuer encore longtemps. M'enfin en france ont est partuciliérement bien véroller par une hiérarchie incompétente et irresponssable. Donc a moins d'un retour<br /> aux réalité et aux compétences il n'y aura pas d'autre solution que la ruine générale du pays.<br /> <br /> M'enfin il semblerait que se soit la politique UMPS. Et je pense que cette années risque d'être le début d'un douloureux constat économique et social. Le PIB va fondre et le déficit va exploser.
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S
Votre exemple restera toujours au meme poste, il n´evoluera jamais dans la societe cliente.<br /> <br /> Un jeune peut rentrer directement dans la societe cliente : Votre exemple va le former et ensuite ce jeune sera son chef:<br /> <br /> En fait , si on veut pas faire carriere , il faut travailler dans une SSII
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B
L’informatique sous-traitée à des SSII donne des situations étranges que des non-initiés pourraient apparenter à un "délit de marchandage". Oh les ignorants !<br /> <br /> Une société forte de milliers de salariés ne s’autorise pas à recruter des informaticiens en direct mais embauche quasiment à vie des informaticiens par le biais de SSII. Le turnover des employés<br /> ainsi mis en place est inférieur à la moyenne de ceux recrutés en direct par les entreprises. Ouah quelle instabilité !<br /> <br /> Maintenant, les premiers employés "indirects" ont désormais autour de vingt ans d’ancienneté au même poste. Dans leur cas on utilise le vocable "mission" et non fonction, même s’ils dépassent dans<br /> la durée bien des emplois de l’administration publique. Amusant lors des repas de voir tous ces quadragénaires qui se côtoient dans la même entreprise depuis plus de quinze ans et qui ont une<br /> dizaine d’employeurs fictifs différents.<br /> Un individu qui m’est cher envisage de faire plus de quarante ans dans cette entreprise, au demeurant excellente, qui aura été son seul et unique employeur depuis l’obtention de son diplôme<br /> d’ingénieur jusqu’à la retraite.<br /> Son parcours est édifiant :<br /> En fin d’études il est pris comme stagiaire. Au terme du stage, l’entreprise satisfaite lui propose de continuer de travailler avec lui et lui présente une SSII qui servira d’organisme prête-nom à<br /> leurs relations professionnelles. Le voilà ainsi en place par SSII intermédiaire. Tout va bien et huit années passent et se ressemblent avec toutefois un ajustement salarial imparfait qui au fil du<br /> temps devint difficilement acceptable. Il décide donc de mettre un terme à cette situation et envisage de partir. De peur de le perdre, l’employeur réel lui propose une autre SSII qui lui fait un<br /> nouveau contrat avec un réajustement salarial de 15% pour que tout redevienne convenable… et c’est reparti.<br /> Allons au fond du comique dans les détails :<br /> Il quitte la première SSII un mardi soir et reprend le travail le mercredi matin à la même table devant le même ordinateur à continuer exactement le même travail interrompu la veille au soir sous<br /> statut d’employé d’une autre SSII.<br /> Finalement pour le salarié, l’avantage à travailler pour une SSII est que si on veut une augmentation on n’est pas obligé de démissionner et de changer d’employeur, il suffit de changer d’organisme<br /> payeur sans conséquence sur les autres éléments du quotidien. L’avantage pour l’employeur est … est… allez, un effort et vous finirait par deviner. Celui qui a deviné le garde pour lui…<br /> Certains diront que ce n’est pas très légal tout ça. Mais puisqu’on vous explique que c’est une mission qu’ils exécutent et non une fonction qu’ils occupent… Vous êtes vraiment des mal-comprenants<br /> !
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A
Infosys etait mon sous-traitant en 2001.<br /> <br /> On avait demontrer que 2 francais etait moins cher que l ´equipe d´indiens et les francais etaient formés au process, plus rapide et capable de resoudre les problemes poser.<br /> <br /> Pas moyen, la direction veut du low-cost sur la ligne Excel des couts.<br /> <br /> Le turn-over etait incroyable, il fallait a chaque fois re expliquer le process ( rien que l´explication de ce qu´il fallait faire prenez autant de temps que le faire soi-meme )<br /> <br /> L´entreprise que j´ai quitté a changer de SSII plusieurs fois. Je ne parle meme pas de la qualite du boulot où des petites mains francaises repasser pour que cela tiennent debout : mauvaise idée<br /> mais si les gros du CAC40 font du low-cost , on doit faire comme eux.<br /> <br /> Sinon, si INFOSYS a besoin de boulot , ils ont qu´a demander `l´Inde d´acheter le F-35 et participer au programme ( des millions de lignes de codes `ecrire ), il y a du boulot pour plus d´une<br /> decennie .<br /> <br /> Au lieu de cela l´Inde choisi le Rafale et a augmente ses commandes chez son fournisseur prefere :<br /> <br /> http://psk.blog.24heures.ch/archive/2013/01/05/l-inde-signe-pour-42-su-30mki.html
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K
Et en europe.... il serait amusant que pour cause de crise les entreprises ne se remettent à embaucher des informaticiens directement (cdd ou cdi peut importe) plutot que de passer par des SSII<br /> facturant en moyenne 3 fois le cout de chaque gugus.<br /> c'est moins moderne, ça oblige à recruter soi même, mais ça divise par 3 les couts salariaux, pouf, d'un cout.<br /> <br /> AH oui merde, par contre on passe le dit cout de "frais de fonctionnement" à "masse salariale" ! plutôt crever que d'embaucher ?<br /> <br /> que vont devenir les centaines de "commerciaux" qui parasitent le système et soudainement inutile?
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