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L'Economie espagnole n'en finit plus de sombrer...

13 Mars 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Le déficit espagnol atteint 1.2 % du PIB. EN UN MOIS...

Celui-ci augmente de 35 % en janvier 2013, par rapport à janvier 2012, les recettes s'effondrent ( -37 %) , et les dépenses augmentent ( + 15 %)...

Sont responsable le service de la dette, et les transferts de sécurité sociale...

 

Le déficit était prévu à 4.5 %, autant dire qu'il ne sera pas tenu. Et en un mois, 1/4 du budget annuel a été dépensé.

 

La crise italienne avait fait oublier la crise espagnole. Mais elle est belle et bien là, incontournable.

Là aussi, l'incurie de la gestion européenne est responsable de la crise. Une monnaie trop forte et inadaptée a poussé à l'investissement immobilier, et l'absence de dévaluation a coulé le marché immobilier.

Il est clair qu'en 2007, un atterrissage beaucoup plus en douceur aurait pu avoir lieu s'il y avait eu dévaluation, mais il n'y avait plus la peseta, et les électeurs aiment bien les monnaies fortes, mêmes si elles leur coûtent leur emploi... Voir la Grèce.

 

Sur une année, le déficit espagnol devra donc dépasser les 10 %, voir atteindre les 15.

 

Pendant ce temps là, les bas-de-plafond qui les gouvernent veulent sauver les jeunes  du tétanos, du chômage.

Des "mesures chocs", surtout choquantes par leur modestie, sont en préparation : 3.5 milliards d'euros, sur 4 ans, donc 875 millions par an... Pour des gadgets sans portée.


"Les jeunes sans emploi de moins de trente ans qui se lanceront dans l'entrepreneuriat pourront notamment continuer à percevoir l'allocation chômage pendant neuf mois maximum -ou percevoir la totalité des indemnités en une seule fois- et verront leur cotisation à la Sécurité sociale largement réduite pendant six mois. "

 

Plus quelques exonérations de charges...

Il y a de quoi rire, si ça n'était si tragique. Tout cela pour un million de jeunes ? 3500 euros la tête ? C'est pitoyable.

 

Créer une entreprise, ou embaucher des jeunes sans commandes, c'est intéressant comme concept.

En URSS, au moins, il avait le complexe militaro-industriel qui fonctionnait sans discontinuer.

 

Ce qui permet aux amateurs d'armes de les acheter pour pas cher aujourd'hui...

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B
Mercredi 13 mars 2013 :<br /> <br /> Pour Beppe Grillo, l'Italie est déjà hors de la zone euro.<br /> <br /> L'Italie peut déjà être considérée comme étant sortie de la zone euro, a affirmé Beppe Grillo, le leader du Mouvement 5 Etoiles (M5S), dans un entretien publié mercredi en Allemagne. "L'Italie est<br /> de facto déjà sortie de la zone euro", a déclaré M. Grillo au quotidien économique allemand Handelsblatt.<br /> <br /> "Le pays est K.-O. debout", poursuit-il. Dans le même entretien, il prédit que "l'Italie ne va pas connaître de croissance dans les cinq à dix ans à venir".<br /> <br /> Le nouvelle figure politique italienne, qui a cristallisé le vote contestataire aux législatives, se défend d'être anti-européen. "J'ai simplement dit que je voulais un plan B pour l'Europe,<br /> dit-il. Nous devons nous demander : qu'est-il advenu de l'Europe ? Pourquoi n'avons-nous pas de politique d'information commune ? Pas de politique fiscale commune ? Pas de politique commune<br /> d'immigration ? Pourquoi seule l'Allemagne s'est enrichie ?"<br /> <br /> "L'EUROPE DU NORD VA NOUS LAISSER TOMBER".<br /> <br /> Il indique également vouloir incorporer davantage les citoyens européens dans le processus de décision sur l'Europe : "Je ferais un référendum en ligne sur l'euro, sur la directive Bolkenstein, sur<br /> le traité de Lisbonne – tous ces sujets où notre Constitution a été laissée de côté."<br /> <br /> Beppe Grillo se dit convaincu que l'Europe du Nord soutiendrait l'Italie le temps qu'il faudrait "pour récupérer les investissements de leurs banques dans les obligations italiennes". "Après, ils<br /> vont nous laisser tomber", prédit-il.<br /> <br /> Pendant la campagne électorale avant les élections des 24 et 25 février, le mouvement de Beppe Grillo prônait notamment la sortie de l'euro, s'attirant des critiques de "démagogie et [de]<br /> populisme".<br /> <br /> Le M5S est finalement arrivé en troisième position en termes de nombre d'élus, derrière la coalition de gauche guidée par Pier Luigi Bersani et celle de droite menée par Silvio Berlusconi.<br /> <br /> Devant le blocage politique, le M5S a proposé de prendre la direction du prochaine gouvernement. Il est toutefois peu probable que les autres partis acceptent la formule d'un gouvernement piloté<br /> par le mouvement de Beppe Grillo. D'abord en raison de divergences sur les programmes mais aussi parce que le M5S dispose au final de moins de sièges au Parlement que les alliances de centre gauche<br /> et de centre droit.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/13/pour-beppe-grillo-l-italie-est-deja-hors-de-la-zone-euro_1847144_3214.html
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