USA : la relance...
30 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
En réalité que disent les chiffres ? Seul le déluge du gouvernement fédéral et du ministère de la défense vont à contre courant de l'effondrement généralisé.
L'aimable couillonnade des "services", c'est le maquillage du visage du mort.
L'économie potemkine, rase désormais les villages potemkine, où le travail c'était de tondre la pelouse du voisin...
Dans quelques temps, la brousse aura repoussé.
Sur les cartes, des lieux dits étonneront les gens dans deux ou trois siécles.
Dans 5 ou 6, des savants se poseront la question de savoir quelle catastrophe a poussé les personnes à partir, la sécheresse, les mauvaises récoltes, la guerre qui sera là bientôt et les estimations de populations iront de 1 à 10.
Comme je le vois dans ma campagne, la nature aura tôt fait de grignoter ces routes asphaltées.
Restera ce qui était fait pour durer, c'est à dire, dans le cas US, pas grand chose. Dans le cas européen, on va voir se produire aussi ce phénomène. Les taudis énergétiques des non-normes des années 1960 va souffrir énormément. Ils souffrent déjà.
Mais cette réaction, typiquement américaine a aussi du bon. Elle fait du passé, table rase.
En France, on fait la gueule. Prenez les redevables de l'ISF : ils criaient contre l'impôt, ils vont crier parce qu'ils ne vont plus en payer.
Jamais content, quoi.
Je lisais, sur le forum immobilier, des marchés locaux parisiens, hier fort côtés, aujourd'hui, en coma dépassé. Hier, rien n'était trop cher, aujourd'hui, même plus un locataire en vue...
Dans ma campagne, j'ai entendu la question hier : "mais où sont passés les locataires ?"
Réponse : ce sont des propriétaires qui ne peuvent pas vendre...
J'ai vécu deux grandes crises économiques, en 1982 et 1993. En 1982, les mauvaises langues disaient que 117 bonneteries avaient flambées à Roanne et les plus mauvaises qu'une avait flambé accidentellement.
En 1993, je me rappelle que c'était les entreprises de fabrication et transformation du carton qui avait mis la Lloyd's à genou.
Vous comprenez, les concurrents, ils sont méchants, les salariés virés aussi. On peut rappeler aussi le proverbe latin : à qui profite le crime ?
Là aussi, la vie est belle, un incendie, et paf, plus de plan social, c'est la force majeure.
On verra la dureté de la crise dans les destructions volontaires ou "accidentelles" de l'immobilier. Vous savez, c'est difficile à faire les crêpes flambées :
La preuve.
Mais, ne vous y méprenez pas. La maladresse pour les crêpes flambées, c'est réservé aux chefs d'entreprises.
D'ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas, c'est quand une entreprise qui n'en achête jamais se met en tête d'acquérir un ou plusieurs rouleaux de carton ondulé.
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