LA CHRONIQUE DE L'EFFONDREMENT XIV : CA CONTINUE DANS L'AVIATION...
26 Octobre 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien
Premier prix du fada à Airbus, qui, malgré une activité aérienne à l'arrêt à plus de 50 % (et c'est le minimum du minimum, la réalité est sans doute plus près de 75 % ), veut... Augmenter sa production.
Il me vient à l'esprit une chanson de Brassens.
Il me semble que les sociétés aéronautiques qui n'auront pas fait faillite auront plutôt tendance à faire voler leur vieille flotte, plutôt que de la renouveler, sans compter la cannibalisation des pièces détachées, de grande valeur, et perte encore plus sèche pour les avionneurs.
Lufthansa ne reviendra pas à 50 % de sa capacité, nous dit on. Mais à seulement 1/4, ce qui semble plus réaliste, et le culot qui restera pour les gens riches et les transports réellement indispensables, au moins dans un premier temps. Après, on apprendra à s'en passer.
Les trésoreries des compagnies aériennes s'épuisent à grande allure, et il y aura forcément plus de morts qu'il n'y a déjà eu.
Pour les aéroports, enfin, ceux qui arrivaient encore à gagner de l'argent, les autres, on s'en fout, la chute devra se calquer sur celles des aéroports parisiens : entre - 65 et - 70 %.
Là aussi, la fumerie de moquette fait fureur : on parle encore de "retour à la normale", d'ici 2024 ou 2027.
Comme jadis, dans la bulle immobilière et les "500 000 logements manquants", sempiternellement, toutes les années, bien que toutes les années, on construisit ce chiffre, ici, ce sont les "43 000 appareils nécessaires"... Bon, évidemment, là aussi, qu'il faille mettre du jus dans leur zinc, leur échappe complétement, comme la situation échappe complétement aux politiciens, qui en sont restés à Clemenceau en 1918 : "Quand je veux de l'essence, je vais chez mon épicier".
Le contrôle social envisagé, est lui aussi, fortement assis sur la structure liée au fossile. Toutes les sociétés finissantes ont essayé, sans succès, de l'imposer.
Joe Biden, lui; veut précipiter le mouvement. Alors que la présidence Obama avait été gaz et pétrole de schiste à tous prix, ici, lui aussi, montre qu'il est paumé.
Dimitri Orlov, lui, nous livre sa vision de l'avenir, assez optimiste me semble t'il.
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