INTERROGATION
31 Octobre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien, #transport maritime
Sur le carnet de commandes d'Airbus.
En effet, la concurrence, en l'occurrence (vous avez vu ce jeu de mots ?), boing boing, vient de disparaitre dans le shitholl de sa propre connerie, monumentale.
Et Pourtant. Le nombre de commandes nettes d'Airbus n'est pour 9 mois que de 127 (303 brutes). A peine plus de 14 mensuels.
Si les commandes importantes, comme les 300 indiennes, sont claironnées, les annulations, visiblement, sont passées sous tapis, dans le silence, emmurées dans le secret, et jetées dans un mystère. J'ai juste là ???
Un carnet de commande qui a soi-disant 7133 avions à livrer (8 ans de travail), ne permet pas aux cadences de se maintenir ? 860 livrés en 2019 contre 880 à 890 prévus...
Donc, visiblement, les 7133 ne seront pas 7133, mais seulement 40 % de ce chiffre, et encore, par la grâce des commandes tombées entre temps.
En prenant la calculette, on s'aperçoit que les 63 commandes livrées/mois assèchent très vite le carnet de commande qui se renouvelle à la cadence de 14/mois. Et encore, dans une année sans concurrence...
La presse commence d'ailleurs à se poser la question que j'avais déjà posé, au tout début de l'affaire, la question de la pérennité de boing boing.
Economies ruineuses, diarrhées de dividendes et de rachats d'actions, programme du 737 Max complétement idiot... Sannat, lui, se pose la question de l'effondrement du marché aéronautique.
En effet, ce marché de la vente d'avion est relié à celui du transport aérien, à peine rentable, celui du tourisme, pas davantage rentable, et à un tas d'autres activités zombies.
Etihad est dans le rouge, Emirates, fait un minuscule bénéfice, qui sous des cieux moins cléments, seraient un gros déficit...
Il est clair que les paradigmes changent, et que les succès d'hier, ne seront pas ceux de demain. A Marseille, on revient au mode ancien de renouvellement urbain. On attend l'effondrement des immeubles. La Californie, "Pompéï" selon Attali, vit le même phénomène, et la construction aéronautique, connait le premier et dernier reflux de son activité.
Bien entendu, il n'est jamais venu à l'idée de nos géniaux économistes, que des crises, dans la construction navale avaient duré des années à d'autres époques, voire des dizaines d'années... Dans le transport aérien, c'était "impossible".
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