Thalassocratie.
21 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
L'amiral Muellen est à la tête du Joint Chief of Staff, qui contrôle les forces armées, il est le grand chef.
Avec Robert Gates, le secrétaire d'état à la défense, ils ont désamorcés dans les dernières années de la présidence Bush les tentatives de celle-ci pour arriver à un conflit avec l'Iran.
Non, parce qu'ils étaient pacifistes ou traitres, mais parce qu'ils pensaient que cela aboutirait à un désastre complet.
Au contraire, à l'heure où l'armée de terre US est discréditée et usée par les conflits, où l'aviation est discréditée et usée par le processus d'acquisition des armes, processus aussi opaque que couteux, la marine, fait figure de rescapée, et de ligne de force et de cohérence de ce qui reste de puissance américaine.
D'ailleurs, la maintenir en l'état permet une renaissance ultérieure de la puissance.
Les soviétiques, dans les années 1970, ne s'y étaient pas trompés.
Il se dotèrent d'une marine de guerre qui leur permettait concentrations, manifestations de force, en bref, d'un outil de puissance qui leur avait toujours manqué comme puissance terrestre.
L'abandon des positions les plus avancées dans l'intérieur des terres, notamment en Asie, l'abandon du fantasme de l'élargissement de l'Otan à l'Ukraine et à la Géorgie, fait partie de ce recentrage sur une fonction maritime qu'ils maitrisent bien et où ils ont une réelle compétence.
La montée en puissance générale de l'US navy, est visible à l'oeil nu.
Il est d'une manière générale, adapté à la planète, que certains appellent la planète Océan, et non la planète terre.
Qui contrôle l'océan est en mesure de gagner, d'avance, bien des conflits.
Dans la tradition militaire US, on se souvient aussi que la guerre du pacifique fut, finalement, gagné en deux batailles : celle de Midway, et celle des Philippines. Toutes les deux furent des batailles navales, et les pertes furent assez faibles pour le vainqueur.
Si l'exploitation de ces victoires et le reste de la guerre furent laborieux, l'issue était déjà certaine, et ne fut retardée que par le manque de combativité de l'armée US, causée par une structure bureaucratique étouffante, qui tue le pentagone à l'heure actuelle.
Le pouvoir est passé des bureaucrates, aux guerriers. Mais il ne faut pas se méprendre ; dans ce cas de figure, le bureaucrate était plus agressif que le guerrier.
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