Lourdes pertes...
4 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Jusqu'à récemment, la donne était simple, tout le monde gagnait de l'argent, les compagnies aériennes, elles, étaient sur le fil.
Aujourd'hui, les compagnies aériennes, sont FRANCHEMENT dans le rouge. Le gros de la réduction de la consommation énergétique aux USA a été obtenu sur ce secteur, par la suppression de lignes et rotations.
L'activité fret est devenue une activité SNCF, déficitaire chroniquement.
En même temps, l'ampleur des déficits se creuse, et les investissements, dans ce cas d'espèce, la commande d'avions, sont reportés.
Dans le cas, où, ceux-ci sont quand même envisagés, les demandes des compagnies sont claires : elles veulent des crédits fournisseurs...
Mais, même celle-ci révélent des suppressions de capacités (150 contre 200)...
Reste que, si un avatar de la flambée des prix du pétrole de l'année dernière apparaissait, le coup serait sans doute fatal pour toute la filière.
Pour le moment, elle tient, mais elle est KO debout.
Les difficultés de trésorerie, l'endettement chronique, sont le problème d'une industrie, finalement peu mature, et sous perfusion.
Les entreprises, même géantes, trop endettées, sont sous un stress mortel.
La purge, d'une manière générale, est déjà commencée : la SFAC l'affirme.
Dans une crise générale du pouvoir d'achat, de la demande, persévérer dans l'affirmation d'un monde ouvert est aveuglement.
Ce secteur, posséde encore une tare supplémentaire : gros consommateur de kérozéne, ce sera le premier victime du peak oil, ou du moins, dans un premier temps, du pétrole cher.
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