Lettonie : ralentissement de la baisse à prévoir.
4 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

C'est chouette de pouvoir annoncer une bonne nouvelle. Prenez GM, par exemple. 1 000 000 employés en 1980, 93 000 aujourd'hui, sans prendre de chapeau avec des étoiles, et me nommer "Astradamus", je peux dire, avec une précision de 100 %, que le rythme de la destruction d'emplois, chez GM, a déjà notablement diminué.
Pour ce qui est de la donne immobilière, on peut dresser le nécrologue, en se disant que le plus dur est passé pour la Lettonie : - 50 %
Pour le reste, il faut voir la photo pour trouver le tiercé :
- second Dubaï, avec un honorable - 35,
- Singapour honorable troisième avec - 22,
- après, toujours dans les pays sous développés, l'Islande, avec - 22 %,
- le Royaume-Uni, toujours chez les pauvres, une fourchette de - 18 à - 19 % selon les indices.
Avec cela, on a le quintet gagnant, mais se sont honorablement comportés, de 10 à 15 % de chute, France, Irlande, Bulgarie, Finlande, région de Hong Kong (comme chacun sait, touchés par la reprise, les habitants travaillent tellement qu'ils ont décidé de coucher au travail, et n'ont donc plus besoin de logements).
Bien entendu, on peut s'étonner de bonnes performances "mécaniques". L'Espagne par exemple, les USA aussi. Les prix ayant bien baissés auparavant, ceux-ci, bien que n'étant pas au mieux de leur forme, donne une impression fausse de résistance.
La conclusion, donc ? Comparer des évolutions de pourcentages, cela n'a pas grand sens, si ce n'est dans des trous d'air exceptionnels comme ceux que rencontre La Lettonie. Cela prouve aussi qu'il n'y a pas de plancher à la baisse, si le système économique s'écroule.
Le Zimbabwé a changé de monnaie, celle-ci est le Rand sud Africain.
Ce qui sera significatif et qui n'est que partiellement réalisé, c'est "la réduction des impayés dans le monde sous-entend que les économies dispendieuses à la balance commerciale déficitaire (les Etats-Unis et d’autres pays anglo-saxons) vont réduire l’excédent commercial de pays qui épargnent trop (la Chine et d’autres pays émergents, ainsi que l’Allemagne et le Japon). Or, si la demande intérieure n’augmente pas assez vite dans les pays en excédent, la baisse de la demande de fourniture mondiale qui en résulte – ou inversement l’excès d’épargne mondiale relatif à l'investissement – conduira à une reprise de la croissance faible dans le monde avec des économies qui augmentent bien plus lentement qu’elles ne le pourraient. "
Roubini, lui même est atteint du "culte de la croissance". Hors ce cas de figure, ce qui serait plus vraisemblable, c'est une stagnation/régression de longue durée. Aux temps historiques, celle-ci se sont déjà produite, et la croissance, elle même est une idée neuve, constatée au 18°siècle.
La stabilisation de la situation économique présuppose à la manière du Zimbabwé, une consolidation de la monnaie (lire, banqueroute de 90 % à 99 %), deux manières d'arriver à la catastrophe : le laxisme à l'anglo-saxonne, ou vouloir faire perdurer le système, à l'allemande.
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