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Contraction de l'empire.

5 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

La contraction de l'empire se poursuit. Même dans sa sphère européenne, serve dans l'âme de ses dirigeants, mais surtout en amérique latine et en Asie centrale, sur les pointes désormais les plus avancées, et cette contraction s'accélére.
Chavez déclare qu'Obama sera désormais plus à gauche que lui et Fidel Castro, après les multiples nationalisations faites, La réintégration de Cuba dans l'organisation des états américains est votée, mais Cuba fait la fine bouche, en  se faisant prier, pour finalement, ce qui n'était qu'une courroie de transmission de l'empire.
On parle encore de coup d'état contre Chavez. Vraie ou fausse, cette allégation répondrait néanmoins au schéma de l'organisation impériale. Qui que ce soit qui soit au commande, beaucoup d'organismes ménent LEUR propre politique.
Le constat d'échec de la doctrine Breszinski est aussi clair en Asie Centrale. L'évacuation des bases par l'US army, dans les républiques de l'ex Urss, en est la marque éclatante. La doctrine de "containment" (il fallait contenir le communisme), transformée en doctrine de conquête de l'ex espace, et d'encerclement de la Russie a fait long feu.
Le communisme avait servi de prétexte à une politique anti russe.
L'élargissement de l'OTAN, passé et celui prévu, fait long feu aussi.
La Russie a souvent du mal à défendre ses marges, mais, là aussi, l'utilisation de l'espace et le général immensité a fait son oeuvre.
Obama a, par contre un rôle beaucoup plus central dans la brouille avec Israël. La nécessité d'un arrangement avec l'Iran fait que le poids politique d'Israël, s'efface. La publicité faite autour de l'AIPAC, le lobby de l'extrême droite israëlienne, le neutralise de fait. (un bon lobby sait se faire transparent).
On vient même de reconnaitre la responsabilité de la CIA dans le renversement de Mossadegh.
Comme dans le cas cubain et vénézuelien, les postures, modérées au départ des dirigeants, de fait se durcissent devant le refus de la moindre évolution, les coups tordus, les tentatives d'assassinats, de golpe.
("Pourquoi n'y a t'il pas de coups d'états aux USA ? Il n'y a pas d'ambassade américaine")
Il est bien loin le temps ou Chavez se voulait le Tony Blair Vénézuelien. Mossadegh a été remplacé par le Shah, mais Le Shah a préparé, quoique involontairement, soigneusement et dans le détail, la venue de la révolution islamique.
On voit aussi la duplicité des discours et des politiques dans l'affaire israëlienne. Ce pays ne pourrait, tout simplement pas développer ses colonies en cisjordanie, sans l'aide financière des USA. Les uns le font, les autres financent, et c'est très couteux.
Là aussi, la politique menée montre ses limites. Israël est une cocotte trop gourmande pour des USA désargentés...
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M
Non, Madoff n'a rien à voir avec cette évolution politique.<br /> <br /> - Madoff n'est qu'un prête-nom, l'arbre qui cache la forêt. Le fait qu'il plaide coupable pour éviter le déballage est un indice sûr de sa soumission à des intérêts supérieurs internes aux USA. Désigné comme diable, il montre son humanité en voulant protéger sa vie, et surtout celle de sa famille en assumant le rôle de bouc émissaire.<br /> <br /> - Le retournement politique en cours vis à vis d'Israël est préparé depuis longtemps par une partie de la Chambre de Commerce et de l'état major. Bush avait déjà commencé. L'opération s'est intensifiée avec l'autorisation donnée au livre de Walt et Marsheimer sur le lobby pro israélien aux USA. Le "centre" stratégique s'est déplacé en Asie centrale. Israël n'est plus une marionnette utile (l'expression plus triviale est "idiot utile") chargée du sale boulot (il y a là une analogie à faire avec Madoff), mais est devenu un boulet. Boulet stratégique et financier.
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L
A mon avis, Madoff est pour quelleque chose dans se soudain retournement de position envers israél. L'arnaque des uns se paie souvent pas une sanction des autres. M'enfin allez savoir qui est des uns ou des autres ?
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B
Décidément, nous sommes en 1929.<br /> <br /> 33,2 millions d’américains (1 sur 9) reçoivent des bons d’aide alimentaire.<br /> <br /> One in nine Americans are using federal food stamps to help buy groceries as the country’s deep recession forced another 591,000 people onto the federal anti-hunger program at latest count.<br /> <br /> March 2009 - 33.157 million.<br /> <br /> February 2009 - 32.556 million.<br /> <br /> January 2009 - 32.205 million.<br /> <br /> December 2008 - 31.784 million.<br /> <br /> November 2008 - 31.097 million.<br /> <br /> October 2008 - 31.050 million.<br /> <br /> Sept 2008 - 31.587 million.<br /> <br /> http://news.yahoo.com/s/nm/20090603/us_nm/us_food_usa_stamps
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B
Dans notre grande série « Les banques américaines veulent continuer à présenter des bilans mensongers », voici le dernier épisode :<br /> <br /> <br /> Les banques américaines veulent limiter la comptabilisation des actifs titrisés à leur bilan.<br /> <br /> [ 05/06/09 ] <br /> <br /> Harmonisation.<br /> <br /> Si l'on en croit le « Wall Street Journal » d'hier, les banques américaines cherchent à contourner les nouvelles règles les obligeant à inclure au bilan leurs actifs titrisés à partir de début 2010, comme elles s'y étaient pourtant engagées. <br /> Après avoir réussi en avril à faire plier leur autorité comptable (la FASB) sur le principe de la juste valeur, plusieurs banques américaines auraient en effet écrit le 1er juin à Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor, pour lui recommander la prudence dans l'adoption de cette règle déjà appliquée dans l'Union européenne mais pas aux Etats-Unis. <br /> Les montants en jeu sont considérables - JPMorgan Chase évoque le chiffre de 145 milliards de dollars d'actifs en plus à consolider au bilan - et pourraient, craignent les banques américaines, les contraindre à lever encore massivement des capitaux pour répondre aux exigences de solvabilité. <br /> Les banques françaises verraient d'un très mauvais oeil un nouveau retard dans le processus d'harmonisation comptable internationale.<br /> <br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/finance/4871776-les-banques-americaines-veulent-limiter-la-comptabilisation-des-actifs-titrises-a-leur-bilan.htm
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