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Les héritiers et les conquérants...

11 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Tout va bien, parait il.
Mais comme me l'a dit un internaute, l'once d'or dépasse les 1000 $, contre 35 dans les années 1960.
L'investisseur avisé aurait acheté quelques lingots qu'il aurait laissé dormir 45 ans, se serait retrouvé à la tête d'un gros capital, sans rien faire, mais en évitant tous les Madoff du monde, comme me le disait ce menuisier.
Son père, en 1939 avait acheté un camion de chêne.
Il ne l'avait pas payé cher, ça ne valait plus rien, avec le début de la guerre. Tout juste aurait on besoin d'un peu de bois pour faire des crosses.
Lui a vécu toute sa carrière active avec ce stock de 1939, qui fit sa richesse.

Au moins, il y avait eu CONNIVENCE entre père et fils. Le fils ayant eu l'intelligence, lui qui était presque illettré et expert en rien, sinon travailleur et habile de ses mains, de CONTINUER et de PERSERVERER.

Au titre des illettrés complets, les boursicoteurs qui font flamber le titre Air France en raison de la restructuration de son fret. Ils n'ont donc pas compris que l'entreprise jouait sa vie, avec peu de chances de sauver sa peau ?

Pour en venir au corps de l'article, énergétique.
Les uns s'agitent autour d'une taxe, les britanniques gambergent autour de l'électricité, les chinois ont l'intention d'agir.
On l'aura compris, les uns sont des moulins à vent, même pas fichus d'être utile et de produire de l'électricité, les autres veulent être efficaces.
Les uns collent aux dogmes, les autres aux réalités.

Les chinois dressent un cadre cohérent : ils vont investir, et massivement, dans l'éolien, jusqu'à plus soif. Ils pensent pouvoir satisfaire LA TOTALITE des besoins en électricité du pays.
Le pays le plus avancé, le Danemark arrive à 20 % des besoins, et pour qui connait le Danemark, si l'on y voit des éoliennes, le pays est loin d'être saturé, ni défiguré. (l'étalement urbain fait beaucoup plus moche).
Quand au caractère aléatoire des vents, l'argument perd beaucoup de sa pertinence à l'échelle d'un pays, surtout aussi grand.
Le problème est une question d'argent, et donc de maitrise, par l'état de la création monétaire. On ne peut pas payer des intérêts aux banquiers et investir, la solution est donc claire : les nuisibles, ça se détruit. Tout bon chasseur vous le dira.
Il faudra investir massivement et dans le réseau et dans la production. Le montant avancé, 617 milliards d'euros, est même inférieur comparativement, au montant investi dans le nucléaire français des années 1970 et 1980. On avait parlé de 1000 milliards de Francs à l'époque.

En Grande Bretagne, on s'agite aussi, on prévoit une rupture d'approvisionnement en 2016. Bien entendu, les esprits ont été si bien décervelés par la propaganda staffel, que personne ne voit comme solution un mix économies d'énergies + renouvelable.
De toute façon, là aussi, on aura un choix qui n'en est pas un : les fossiles vont rapidement se contracter, il n'y a donc qu'une échappatoire, c'est l'investissement.
Circonstances aggravantes pour les grandes agglomérations, le "foisonnement" de productions, ne permettra pas l'autosuffisance des grandes agglomérations. Il ne faut pas oublier, qu'à l'origine, l'électricité ça a été un truc de ruraux, par la reconversion des vieux moulins devenus inutiles.
D'ailleurs, suivant les dires de RTE, l'éolien pourrait satisfaire 30 % des besoins en France, pourcentage loin d'être négligeable, et sans doute pouvant monter largement à 70 % si l'aberration du chauffage électrique à effet joule était supprimée, et couverte totalement par le mix hydraulique + renouvelable. 
C'est d'ailleurs la voie danoise qui privilégie éolien + hydraulique, par les connexions avec la Norvége.
Bien entendu, tout cela ne se met pas en place en un jour. C'est l'oeuvre de 25 à 50 années d'investissements, délai qui sera notablement raccourci quand la crise deviendra palpable.

La Chine a l'intention de poser cette année 100 millions de chauffe-eaux solaires. Rapporté à la France, cela ferait 5 millions.
On voit donc la différence entre UNE POLITIQUE et UNE EXCUSE (la taxe carbone).  
Comme dirait l'un, il faudra aller chercher la croissance. Quand le commerce extérieur s'effondre, c'est à l'intérieur qu'il faut la trouver.
Dans les 2 cas, une certitude, le marché, c'est à dire la consommation à terme, réservée aux riches, ne nous aménera que des drames. D'autre part, le monde énergétique connait déjà la crise.
Bien des centrales électriques ne fonctionnent pas, faute de combustibles, c'est vrai dans tous les pays, pour le gaz, l'électricité, le charbon et le fioul.
Le surinvestissement, dans l'électricité, c'est la norme. Cela amène au dernier point : il serait tout aussi vain de vouloir investir dans le "classique". La pression sur les ressources, l'instabilité fondamentale de celles-ci au niveau prix, appelés à s'amplifier avec la rétractation des ressources, les rendent totalement aléatoires, économiquement parlant.
C'est encore plus dangereux, que les sautes de vent...

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