RAPPEL...
14 Avril 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie
Il faut rappeler certaines évidences. Le rapport Meadows a choqué les économistes. En effet, ils l'ont mal pris, parce que finalement, que disait il aussi ? Que les économistes étaient une bande de jean foutre, pas capable de voir le nez au milieu de la figure.
Comme je l'ai rappelé, Braudel disait que le centre du capitalisme, c'était toujours un port : Venise, Gènes, Bruges, Amsterdam, Londres, New York. Plus il était proche du pouvoir politique, plus la domination était aisée, et en générale, il y a toujours une redistribution vers le bas qui se produit dans le centre de l'empire.
Même le grouillot de service peut vivre plus aisément.
A l'inverse, tout est plus compliqué pour les états continentaux, aux capitales continentales. Certes, elles s'installent aux bords de fleuves qui lui assure un bon approvisionnement, mais tout est plus compliqué. Ce que la nature a donné dans un cas, il faut le crée dans l'autre. Le canal d'Orléans, par exemple. Les bolchéviques russes étaient aussi des russes. Ils ont repris politiques et structures pré-existantes de la société tsariste. La bureaucratie existait déjà dans les grandes exploitations agricoles du XVIII° siècle.
Tout le pays nécessite de grandioses aménagements, très coûteux en énergie, donc en travail.
La sécheresse sur le Mississippi, en 2012, faisait pleurer aux USA. Avantage comparatif immense, le bassin du Mississippi fait que le pays est une fausse puissance continentale. Surtout quand ce bassin était relié à l'Hudson et à NY.
Quand à la liberté, laissez moi rire. Il a fallu attendre la grande explication de 1861-1865 pour que le pays ne soit pas nourri par ses esclaves, dont le travail fournissait les 2/3 des produits d'exportations.
Quand aux immigrants sur le sol américain, pendant longtemps, ils furent loin d'être libres. Simple bétail de rafles en Angleterre, en Irlande, et vidange des prisons pour pauvres et endettés... Pour une fois, le pauvre, ça valait quelque chose, à l'arrivée, comme main d'oeuvre. Mais pas trop. On perdait sans regret, facilement, 80 % de ces déportés. D'ailleurs, la traite blanche pour l'Amérique Anglo-saxonne, a sans doute largement dépassé la traite des noirs.
Un lecteur vient de parler "d'accès inéquitable à l'information", ce que Henry Ford traduisait en son temps, par : "Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin."
Les poussées électorales lepenistes et mélenchonistes ne sont que la rançon de la poussée des inégalités.
En effet, même si le gâteau à partager est devenu stagnant, rien n'oblige les politiques à améliorer sans cesse la part des plus riches, et donc, mécaniquement, en période de stagnation, à réduire sans cesse la part des plus pauvres.
Macron et Fillon sont les meilleurs alliés des "extrémistes". Grâce à eux, ils arriveront au pouvoir, comme jadis Bruning a amené Hitler au pouvoir. Pour récompense de son incompétence crasse, Bruning enseigna les sciences économiques à Harvard. Pour montrer tout ce qu'il ne fallait pas faire ???
Il gouverna par décrets lois, comme Macron veut le faire.
Dernière vache sacrée à abattre : ce n'est pas l'hyperinflation de 1923 qui a conduit les allemands à aimer les monnaies fortes, c'est l'habitude. Dotée de riches mines d'argent pendant des centaines d'années (pic en 1942 seulement), sa monnaie, était une unité de poids d'argent, le marc d'argent, qui a donné le mark. Le goût pour la monnaie forte, c'est le résultat de 8 siècles d'exploitation minière.
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