COMMENTAIRES (I)
Sur des publications, d'abord celle de Gail Tverberg :
"En fait, la faim est un problème croissant dans les pays pauvres du monde entier. L'industrie mondiale du tourisme est morte; l'industrie de la confection de vêtements de fantaisie pour les habitants des pays riches est fortement réduite. Les personnes qui gagnaient autrefois leur vie dans ces industries dans les pays pauvres ont de plus en plus de mal à gagner leur vie de manière adéquate avec d'autres emplois disponibles. "
Le constat est ici sans appel, des pans entiers de l'économie sont morts, en attendant que ce soit les hommes qui meurent. Les maladies ont gagnés.
En ce qui concerne les prix des produits de base corrigés de l'inflation, il est logique qu'ils restent bas car une grande partie de la population serait appauvrie et ne serait donc pas en mesure de se permettre un très grand nombre de ces produits.
Sans appel aussi, la politique libre échangiste est la fée Carabosse du système.
Ils ne peuvent pas imaginer que l'économie soit dotée de freins intégrés, fournis par les lois de la physique.
Le frein intégré, c'est le plafonnement et la décroissance des énergies fossiles. Fin du XVII° siècle, deux pays partent avec le crédit, les billets, le papier scripturale, la France et l'Angleterre, la France trouve vite ses limites, l'Angleterre, elle fait fonctionner le système, parce que sa création monétaire est toujours, en deça des besoins de liquidités et de financement des énergies fossiles, la production charbonnière y atteint 3 millions de tonnes. En France, elle est seulement de l'ordre de 200 000 tonnes. Donc, ce qui va réanimer l'économie française, après l'hiver 1709, c'est le retour de la flotte d'argent, par les corsaires malouins, qui permet de monnayer 40 millions de livres, qui va solder des centaines de millions d'endettement. L'une est dite "dynamique", axée sur "la liberté du commerce", l'autre endormie. En réalité, la différence, c'est le fossile, et Voltaire va se planter monstrueusement en faisant l'éloge de la Grande Bretagne.
En fait, la Californie, la Floride et la Chine ont toutes été confrontées à la nécessité de procéder à des pannes d'électricité continues au cours de l'année écoulée; La Chine rencontre également des difficultés avec un approvisionnement alimentaire insuffisant.
On atteint ici dans un cas, le collapsus d'un système mal entretenu, et dans l'autre, le fait qu'on aura jamais assez d'énergie pour les "besoins", entre parenthèses, totalement superflus. La 5 G consommant 3.5 plus d'électricité que la 4, pour rien du tout en utilité.
Les économistes ont joué un rôle majeur en masquant les problèmes d'énergie avec leurs modèles qui semblent montrer que les prix peuvent augmenter en cas de pénurie de pétrole ou d'autres énergies.
L'économiste est rarement un honnête homme (sinon on l'appelle chômeur). C'est le plus souvent, un propagandiste.
Au lieu de cela, la confusion est celle des économistes et des scientifiques qui construisent des modèles basés sur l'histoire passée. Ces modèles passent à côté des points de retournement qui se produisent à l'approche des limites.
Simple constatation que les arbres ne vont pas jusqu'au ciel.
En fait, nous vivons dans un système / écosystème économique qui a des freins. Ces freins sont appliqués maintenant, même si 99% + de la population n'est pas au courant du problème. Le système se protégera, très probablement en utilisant l'approche d'expulsion de la plupart des humains.
Le système ETAIT confortable, le retraité pouvait penser à ses croisières et voyages, pour lesquels on l'avait bien conditionné. Comme je l'ai souvent dit, la plupart des gens sont paumés et ne savent pas dans quel monde ils vivent.
L'enseignement supérieur et les soins de santé en particulier ont tendance à avoir des coûts de production corrigés de l'inflation en constante augmentation.
Point de vue strictement USaméricain. Cuba a une médecine de 3 sous, efficace, et un enseignement aussi. Mais on y apprend quelque chose. Dans le système occidental, on forme des crétins ou des formatés.
La Chine essaie de maintenir ses prix de charbon relativement élevés afin d'encourager la production dans le pays.
Tactique connue dans tous les pays ayant leur pic charbonnier, on refuse d'y croire et on veut relancer la production.
Nous semblons maintenant entrer dans la phase de crise. Dans le passé, l'effondrement (qui a lieu au stade de la crise) n'a pas été instantané; il s’est déroulé sur un certain nombre d’années, généralement 20 ou plus. L'économie mondiale est tout à fait différente maintenant, avec son système commercial international et son utilisation intensive de la dette. Il semblerait probable qu'un effondrement puisse se produire plus rapidement.
Et si l'effondrement s'était produit, réellement, au début des années 1970, avec la déclaration Nixon, disant que le dollar était aussi bon que l'or ???
Une fois que l'éolien et le solaire reçoivent des subventions (même la subvention de «passer en premier»), tous les autres types de production d'électricité semblent également avoir besoin de subventions.
Les autres énergies, toutes en réalité, n'ont pu fonctionner qu'avec des subventions. Rien d'original ni de nouveau.
Le Texas et la Californie éprouvent des difficultés car ils n'ont pas collecté suffisamment de fonds auprès des clients pour construire des systèmes résilients.
Un réseau, ça s'entretient. Si on le laisse en l'état, pendant un premier temps, on empoche une rentabilité fictive.
Il est clair pour de nombreuses personnes que l’économie mondiale est actuellement en difficulté. Il y a trop de dettes; les jeunes ont du mal à trouver des emplois suffisamment rémunérés; les habitants des pays pauvres sont de plus en plus exposés à l'insécurité alimentaire. Les dirigeants du monde entier aimeraient des solutions. La solution «facile» à offrir est que l'éolien et le solaire intermittents résoudront tous nos problèmes, y compris le changement climatique.
Le renouvelable, il faudra bien s'en contenter, il n'y aura rien d'autre, malgré tous les cacas nerveux qu'on peut imaginer.