Quantitative Easing et indépendance des banques centrales.
22 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
La dette française d'ailleurs, pour 1200 milliards d'euros, a été causée par les 1500 milliards d'intérêts versés et non par le gaspillage ou les dépenses inconsidérés.
L'escroquerie monétaire consistait à prendre un droit régalien, le droit de frapper monnaie, le confier au privé, et lui payer un intérêt, pour faire la même chose.
Les avances automatiques de la banque centrale au trésor réglaient, jusqu'en 1973, les problèmes de déficits.
De toute façon, il faut bien, un jour ou l'autre créer la monnaie pour qu'elle existe.
Pour résumer, on est passé de l'étalon or en 1971, à la monnaie fiduciaire (reposant sur la foi) de 1971 à 1973, à la monnaie reposant sur la dette depuis 1973.
Aujourd'hui, la boucle est bouclé, devant l'aggravation des conditions économiques, les banques centrales rachétent les dettes de leurs états, ont procédé ainsi la Banque centrale d'Angleterre, celle du Japon, enfin, la reserve federale US.
Pour la BCE, c'est dans quelques temps, cela ne saurait tarder.
Bien entendu, on évoque, la fin de l'indépendance des banques centrales vis-à-vis des états.
Mais, cela est faux.
Les banques centrales ont toujours été cul et chemise avec les états, c'est la politique appuyée qui change. d'une politique destinée aux plus riches, on passe à une politique généralisée de soutien, couplée à une réaugmentation de l'imposition des plus aisés.
Le socle, libéral, est en train de disparaitre. En fait, il ne s'agissait pas d'un laisser-faire, mais d'un hyper-étatisme à destination des plus riches.
Les plus riches voient leur fortune diminuer pour cause de crise, et vont la voir diminuer pour cause d'inflation, encore plus vite.
Le "quantitative easing" ou création débridée, vise finalement à annuler les cadeaux fiscaux fait aux plus riches depuis 30 ans.
Cette baisse d'imposition des 1 % les plus aisés avait crée la dette. On est en train de l'annuler, comme on annule leur fortune.
Reste que la situation, devient à des égards "révolutionnaire". En effet, ce qui caractérise les périodes de troubles, c'est l'effondrement des recettes publiques. Pour les USA, c'est éclatant : 1845 milliards sur un budget de 4004, avec des recettes en chute à 2159.
On est proprement dans la situation 1789 et 1917. Les recettes s'effondrent, les dépenses augmentent, et la monnaie, dans tout ça ? Une simple variable d'ajustement, des bouts de papier colorés.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2319 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers