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Conte de fées, princesse et sorcière.

31 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Les nouvelles économiques sont loin d'être bonnes, la langue de bois, fissurée, fait retrouver aux journalistes une habitude disparue, celle de donner une vision d'ensemble, et non des élèments partiels et partiaux de  propagande.
C'est une vision, que, de par ma formation, j'avais appris, professionnellement, j'avais appris à me méfier des à priori, et s'il y avait un axe de force à avoir, c'était de démontrer, par A + B, de façon irréprochable.
A une époque, pas si lointaine, j'aurais fais le listage.
Puisque quelqu'un d'autre le fait, de manière à peu près correcte, je ne vais pas revenir dessus, mais compléter les zones d'ombres laissées.
La première zone d'ombre, c'est le conte de fée chinois qui perdure dans certaines tête.
Le PIB chinois, c'est 50 % d'exportations, et l'économie interne ne fait donc que 50 %. La chute des exportations est de 25 % (soit 12.5 % du PIB). 
Pour arriver aux 6.5 % de croissance annoncée, il faudrait que le marché interne, fasse cette croissance et comble aussi la rétractation externe : Chute des exportations : 12.5 % + croissance escomptée 6.5 soit 19 /50 =  38 %.
Le PIB interne devrait croitre de 38 % cette année, pour prendre le relais.
La banque mondiale, elle, est en inquiéte pour les pays en développement.
Le journal "Le Monde", croit visiblement, avec l'OCDE, aux "comptes" de fées.
La princesse chinoise n'existe pas.
Elle ne sauvera rien du tout.
La sorcière c'est une autre chose qui m'a fait tilter denrièrement : " HR 645 stipule que les camps peuvent être utilisés pour « satisfaire d’autres besoins appropriés, selon ce qu’en juge le secrétaire du Homeland Security ». "
Le site en question, je le prends avec des pincettes. Je pense que comme les horloges arrêtés, ils donnent l'heure exacte deux fois par jour.
D'ailleurs, ils n'ont pas réagi, dans ce propos, à un aspect d'ailleurs assez méconnu.
Cette phraséologie reprise, est totalement hitlérienne.
"besoins appropriés" (AH employait fréquemment le terme "approprié". C'était un code, qui associé aux "besoins" et "traitements" indiquait des meurtres de masses.
"Ce qu'en juge..." qui ? Là aussi un renvoi à un responsable...Omnipotent.
HR 645 : l'utilisation de sigle, complétements inconnus permettait une diffusion d'apparence anodine (voir le AKTION T4).
Mais, personnellement, je ne crois pas qu'on arrivera à ce stade, pour une raison simple, c'est que le pays, les USA, n'a pas les moyens de le faire.
Ce ne sont pas des moyens financiers, dont je parle (ils vont, d'ailleurs, en déclinant), ce sont des moyens techniques, d'infrastructures. En un mot, pour déporter en masse, il faut pouvoir le faire.
Ce qui me semble plus probable est une montée en puissance des troubles sur la frontière sud, pour une bonne raison.
D'abord, la politique sécuritaire bushiste a donné la quasi totalité du trafic de drogue aux cartels mexicains, c'est la seule frontière terrestre risquée. Ils sont devenus de plus en plus puissants, efficaces, redoutés (et redoutables), organisés, de véritables armées.
Ensuite, les cartels mexicains vivent aux dépens des USA. Si ceux-ci collapsent, que leur monnaie s'effondre, les cartels collapsent aussi, mais il existe une variante possible.
Cette variante, c'est, qu'utilisant une force militaire assez considérable, ils passent du "bizness" à la politique, leurs réseaux dans les 230 villes américaines devenant des réseaux d'agitation et d'influence.
La thématique des "provinces perdus" au 19° siècle, justifiant une action vengeresse. D'ailleurs, beaucoup de comtés ont désormais une population largement Hispanique.

Je n'ai jamais cru à la séparation de la politique, du commerce, de l'économie et de l'immobilier. C'est un tout. Certains parlent de guerre, actuellement. Mais la guerre, ce peut être, non pas la guerre entre états, mais un désordre, qui, de fait, atteint les USA depuis 1945.
En effet, plus de 30 000 citoyens y sont assassinés chaque année, soit, au total, bien plus de pertes humaines que toutes les guerres auxquels ils ont paticipés.
Le désordre, assez considérable, augmenterait.
Avec quelques milliers de morts par an, le désordre au Mexique commence d'ailleurs à être très visible.

Pour l'amener, il n'a pas fallu d'élèments extraordinaires : seulement une destructuration quotidienne.
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