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La version optimiste.

8 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Piqué à Paul Jorion, sur son blog (Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.  ): "Le second scénario débute d’une manière plus glauque, et pourrait malheureusement se terminer de la même manière. Mais il offre au moins un espoir minime que nous parviendrons à sortir de notre torpeur. Le voici : l’économie globale continue de se détériorer, le système bancaire de l’Europe de l’Est s’effondre et – du fait que ce sont essentiellement des banques d’Europe occidentale qui en sont les propriétaires – la crainte justifiée d’une insolvabilité généralisée des gouvernements européens s’empare de tout le continent. Les créanciers souffrent de plus en plus et la confiance sombre encore davantage. Les économies asiatiques exportatrices de biens manufacturés sont ravagées, tandis que les producteurs de matières premières en Amérique Latine et en Afrique ne s’en sortent guère mieux. L’aggravation dramatique de la situation mondiale donne le coup de grâce à une économie américaine déjà chancelante. […] Face à ce genre de pressions et confrontés à la perspective d’un effondrement à la fois national et global, un peu de jugeote infuse enfin l’esprit de nos dirigeants. 
Pour le scénario pessimiste : "Notre avenir pourrait être celui où le chamboulement permanent alimente le pillage qu’opère le système financier, et où nous discuterons à l’infini du pourquoi et du comment les oligarques ont pu se métamorphoser en simples fripouilles et comment est-ce dieu possible que l’économie n’arrive pas à redémarrer.  "
On arrive donc à la même conclusion, l'élite laisse la place.
La seule question est de savoir, de quelle manière, elle sort par la porte ou par la fenêtre ?
La fin d'une partie au moins (le renouvellement n'est jamais total) de l'oligarchie aurait été imposée, à un autre pays, par le FMI.

Donc, fin pacifique, ou fin violente ? J'ai le sentiment que c'est la fin violente qui l'emportera, pour une raison d'apparence insignifiante. 
Deubeuliou fit la guerre au terrorisme, celui des attentats. Le mot de terrorisme, honni particuliérement par les anglo-saxons (qui ne l'ont jamais connu), désigne aussi une terreur, devenue terreur d'état, visant à décapiter une classe précédemment au pouvoir.
La "guerre contre le terrorisme", ne visait peut être pas les poseurs de bombe, mais le régime qui suivra.
Evidemment, il y a toujours la version optimiste, la version soft, où les branquignols au sommet, laissent la place volontairement. Mais les anciens régimes, en général, voient leur classe dirigeante s'effacer en un clin d'oeil.
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G
la violence elle est deja là<br /> <br /> le lien de la video de l’agression dans le metro avant qu’elle disparaisse , a mediter<br /> <br /> http://www.liveleak.com/view?i=843_1238976341
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S
« La seule question est de savoir, de quelle manière, elle sort par la porte ou par la fenêtre ? »<br /> A savoir qu’elle peut sortir en pièces détachées aussi ; mode :« aller éternuer dans le sac » et ça ne sera pas la première fois que ça se produise.
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T
J'opte par la fênetre.<br /> Après avoir briser des milliers de foyers, soit par la guerre, soit les licenciements, soit la persécutions judiciaires des oppositions, soit par la censure, soit par l'impunité laissée aux fauves (pendant qu'on enferme un policier qui a laissé filtrer une partie, minuscule de la vérité, dans l'univers orwellien médiatique), soit par sa logique homicide, alors, fenêtre ou porte?
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P
<br /> il faudrait faire un sondage. Mais certains risquent de regretter (la fenêtre).<br /> <br /> <br />