Région parisienne et impact écologique...
18 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Alors, étudions le faux et le vrai, dans une agglomération qu'un internaute me dit, non tenable, à terme.
Dans toutes les rubriques immobilières, on dit que le centre résiste.
C'est un ancien réflexe, et une évidence. Là où on dispose de toutes les commodités, on préfère.
Certains louent le transport en commun.
Le problème, c'est que le transport en commun, dans ma campagne, ils n'existe pas. Mais les 5 Km (10 minutes de trajet en sortant de chez moi) que je fais pésent sans doute moins sur la planète que les 80 kilomètres de transports en commun de bien des personnes ailleurs.
Idem, la concentration de 10 millions de personnes en région parisienne, implique un approvisionnement, énergétique, en nourriture et bien de consommation, bien supérieure à l'habitant d'une ville moyenne, ou d'une zone rurale peu desservie.
Le poids écologique est donc beaucoup plus lourd, même si on essaie de le limiter par un comportement personnel respectueux : le transport en commun crée la concentration et le problème, plus qu'il ne le résout.
Et puis, si le monde, globalement souffre, les grandes agglomérations n'ont pas vu la crise.
Si la production globale de pétrole, en décroissance, est encore élevée, les signes, et la vitesse d'épuisement de grands gisements, comme Cantarell, sont alarmants.

Et si, faute d'investissement, la même baisse se retrouve l'an prochain ? Et l'an d'après ?
La solution sera évidente : il faudra déplacer la population à proximité de son approvisionnement. Et privilégier l'approvisionnement local.
Alarmisme direz vous ?
Les chiffres de la construction navale sont pléthoriques. A tel point que certains navires ne seront jamais finis, d'autres ne prendront jamais la mer et finiront directement à l'état de ferraille (pour fabriquer des navires ?).

Crise énergétique, crise des transports (aucun secteur ne résisterait à un pareil afflux) maritimes poseront, dans un terme sans doute plus proche que nous l'imaginions, la question des grandes métropoles.
Souvenons nous de l'exemple romain : la ville passa du million d'habitants, à moins de 20 000, le forum devint le champ des vaches, et encore, la ville survit elle grâce à la présence du pape.
Le Mexique montre la voie.
La Pemex nous dit que le temps du pétrole facile est fini, en même temps que l'urbanisation croissante démultiplie les besoins.
Mexico est constamment sous stress hydrique et rationnement, elle qui fut bâtie sur une lagune.
La conclusion ?
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