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16/19

21 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Selon le blog Turner Radio Networks, 16 banques américaines sur 19 qui possédent plus de 100 milliards d'actifs sont "techniquement insolvables".
Bien sûr, le gouvernement US dément, et bien sûr, il faut démentir avec lui, c'est le genre de nouvelles stupides et sans intérêts.
En effet, cela voudrait dire qu'il existe 3 grandes banques sûres aux USA.
C'est complétement faux. Il n'en existe aucune.
Dans le monde merveilleux de la comptabilité de la partie double, les créances des uns, ce sont les dettes des autres, et si 16 tirent la langue, ils plombent les trois restants.
D'ailleurs, la suite le prouve : elles "
ne seraient pas en mesure d’affronter un assèchement de trésorerie ou une augmentation du nombre de mensualités non-payées sur les prêts qu’elles ont attribués. "
Moi, jusqu'à maintenant, je croyais que leur simple maintien avait été assuré par la complaisance de la reserve Federale à leur égard et le gonflement de son bilan, de trucs et de machins exotiques et sans valeur (pourtant pas des produits chinois) indiquait que ce stade de l'insolvabilité avait déjà été atteint, il y a bien longtemps.
D'ailleurs, les "bons résultats" affichés par les banques, portent le nom de "AIG" et ont été financé par le contribuable, acariatre (on se demande pourquoi ?), mécontent, fortement et de plus en plus armé jusqu'aux dents.
On peut dire que la situation progresse à  chaque pas : l'armée US ayant été incapable de pacifier l'Irak (30 millions d'habitants) pourra faire preuve de ses capacités à la maison (300 millions).
Bien entendu, il n'y a pas que cela. Les contes de fées s'appellent "comptabilité" aux USA.
C'est comme les "bonnes nouvelles" économiques générales, on en parle, mais on ne les cite pas.
Enfin, quand on parle de "bonnes nouvelles", c'est de ralentissement de la dégringolade.
Un monde part à la dérive. En réalité, les banques ne sont plus que tenues à bout de bras par l'état américain.
lui même commence à fatiguer.
Il fatigue parce que, si il veut réellement sortir les banques de la panade, il doit les formoliser en reprenant la création monétaire à son compte, et dans ce cas, elles n'auront plus aucune importance.
Pour le moment, il ne fait qu'exciter la population qui voit les cadeaux d'un côté et les privations du sien.
Pareil, partout dans le monde. En France, on veut supprimer la taxe professionnelle ? Pour établir une "poll tax" à la Margaret Thatcher, avec un Medef qui pense que les impôts, c'est pour les pauvres.
Bien sûr, toutes les collectivités locales dans le monde voient fondre leurs recettes, et exploser leurs charges.  
Le radicalisme se cultive. Un radicalisme du MEDEF s'étale, sans pudeur au grand jour. Un autre radicalisme va lui répondre.
La crise financière va aider RADICALEMENT au murissement. Le FMI annonce désormais plus de 4000 milliards de pertes, au 2/3 non comptabilisées.
Bien entendu, ce montant est sous estimé. les asiatiques, les arabes et les russes, ont aussi ramassés des ardoises corsées, comme tout le monde et sans doute, plus que tout le monde. 
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H
Patrick, vous vous éclatez, il n'y a pas d'autre mot, depuis que vous avez créé votre propre blog !<br /> <br /> Heureusement que La Chute et quelques autres sont là, parce que s'il fallait compter sur la presse généraliste (à part Marianne) pour s'informer, on serait plutôt mal…
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