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Euthanasie de la classe moyenne : c'est fait...

21 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

La "classe moyenne", bêtise de l'ère giscardienne est morte outre-atlantique, au Canada et aux USA.
Aux USA, 6.9 % de la population touche plus de 100 000 $ au moment d'hériter. Soit peanuts.
Même la très richissime classe dirigeante est incapable de vivre sans tout dépenser.
Au Canada, plus social, c'est le même topo : 56 000 $ d'héritage (contre 64 000 aux USA), alors qu'une étude de 2006 montrait qu' un million et demi de canadien attendaient 150 000 $ en liquide et 151 200 en autres actifs d'héritage pour financer leur retraite.
On en est loin, la situation des ainés est visiblement très surestimée.
Quelques grosses fortunes font monter la moyenne qui bien entendu, est pour la population, beaucoup plus basse.
En réalité, on n'est pas très loin d'une majorité de la population qui meurt dans l'indigence.
Qu'est ce qu'une "fortune" pour la plupart des gens ?
Dans le meilleur des cas, le logement, souvent de basse valeur d'ailleurs, quelques objets, dont une voiture ne valant pas grand chose.
Voilà la "fortune" de l'écrasante majorité des personnes dans des "pays riches".
Quelques biens d'usage. Point.
Pire qu'à la fin du 19° siècle, ou l'empreinte d'une société paysanne se voyait dans la possession de la terre, d'outils agricoles, et une certaine aise, dans l'épargne en piéces d'or.
Là aussi, on comprend le rôle de l'éloignement emporel des révolutions : les biens se sont concentrés.
Pour huiler le système, les dépenses générales ont du exploser. Là, comme ailleurs, le déplacement sauvage de la valeur ajoutée vers le haut de l'échelle sociale doit être compensé.
Les revenus sont de moins en moins suffisants pour vivre. L'état, ici et là-bas, a bouché les trous.
Mais, ne confondons pas cause et conséquences, les "expériences" libérales s'arrêtent très vite et très mal, s'il n'y a pas compensation.
Mais, bien sûr; les dépenses pour les pauvres ne sont rien, même si elles paraissent importantes, comparées aux dépenses pour sauver GS.
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W
La propriété est à la banque tant que la dette n est pas remboursée. Beaucoup sont en negative equity, cad meme si ils vendaient leur bien, ils doivent encore de l argent. <br /> Beaucoup ont du mal ou n arrive pas à honorer leurs cartes de crédit. Et en travaillant gratuitement, je me demande comment on pourrait augmenter son patrimoine.<br /> <br /> Tout ca cen est que du virtuelle, mon cher. Ah bon entendeur, salut.<br /> <br /> On a tendance à l oublier.<br /> Bonne chance et penser aux vaccins.
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J
6,9 % plus de 100 000 $ je suis étonné.<br /> Sans doute sans l'immobilier.<br /> Car plus de 60% des américains sont propriétaires de leur maison et même dans l'Oklahoma le prix des maisons vaut au moins 80 000 $ ce qui est déjà très, très faible. Au Texas 100 à 150 000 $ , les prix ont peu baisser aux Texas.<br /> En Californie c'est en moyenne 400 000 $, même avec 50% de baisse on est à 200 000$.<br /> Par contre c'est vrai que beaucoup des gens (30 à 40%) arrivent à la retraite sans pécule , ni pension privé ni retraite de l'état fédéral.
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B
Contraction inédite des crédits à la consommation au premier semestre : - 15,6 %.<br /> <br /> La production de crédits à la consommation a enregistré un recul de 15,6% au premier semestre, une contraction d'une ampleur jamais vue depuis vingt ans, a indiqué mardi 21 juillet l'Association des sociétés financières (ASF) dans un communiqué. <br /> <br /> A 19 milliards d'euros, contre 22,5 milliards un an plus tôt, la production de nouveaux crédits à la consommation enregistre sa plus forte contraction depuis que la série statistique existe, selon l'ASF. La plus forte baisse jusqu'à présent s'était produite au second semestre 1990, rappelle-t-elle. <br /> <br /> Trimestre après trimestre, la production de crédits accentue son repli : son repli était de 9,8 % au dernier trimestre 2008, puis de 12,2 % au premier trimestre 2009, et 18,7 % au deuxième trimestre. <br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00168054-contraction-inedite-des-credits-a-la-consommation-au-premier-semestre.htm<br /> <br /> En clair : nous vivons l'appauvrissement généralisé de la population française. Les Français s’appauvrissent tellement qu’ils n’ont même plus les moyens d’emprunter et de demander des crédits à la consommation. <br /> <br /> Cette catastrophe économique et sociale annonce une deuxième crise financière pour les banques françaises : le nombre de défauts de paiement explose. De plus en plus de Français basculent dans la pauvreté et arrêtent de rembourser leurs crédits.<br /> <br /> L’explosion du chômage ne va pas arranger les choses. Pôle Emploi est tellement débordé par l’arrivée des nouveaux chômeurs qu’il va sous-traiter la gestion de 320 000 chômeurs au secteur privé.<br /> <br /> Bref, tout va de mieux en mieux.
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