La vraie épidémie...
16 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Qu'en est il en réalité ?
Les accidents de la circulation tue bien plus que la grippe.
Et une épidémie est en résurgence.
Cette épidémie, réelle, c'est la tuberculose. Celle-ci, passée des bovins à l'être humain est une vieille connaissance de l'humanité.
A la veille de la révolution, les grandes faucheuses sont connues. Variole et phtisie fauchent, à elles deux, la moitié de la population.
Encore, la tuberculose semble depuis, sur le recul, naturellement.
Si les antibiotiques ont sélectionnées des souches résistantes, le Bacille de Koch a sélectionné aussi, des humains plus résistants.
Le 16° siécle semble avoir été l'apogée de cette maladie. Quasi tous les rois de France et leur famille en souffrent, à des degrés diverses, eux, les rois thaumaturges qui guérissent les écrouelles.
Charles IX sera le plus atteint, sa fin sera particulièrement horrible.
Cette pandémie, sur le déclin, connait un nouveau pic. En effet, dans les années 1950, les cocktails antibiotiques en avaient largement fait reculer la prévalence.
Aujourd'hui, changement de programme. Les souches résistantes se propagent.
La carte de la tuberculose, est aussi une carte politique, des pays désorganisés, saignés par les politiques FMI, des pays pauvres où les services de santé ont été sacrifiés.
La chose qu'il ne fallait pas faire.
On a qualifié certains dictateurs de monstres sanglants, mais ils étaient loin d'avoir l'efficacité du FMI et la Banque Mondiale, pour diffuser les épidémies, propager les famines, il suffit d'agiter le spectre de "l'équilibre budgétaire", et du "remboursement des dettes", pour exterminer des populations.
On trouvera toujours des soutiens, qui ne manqueront d'ailleurs pas de traiter Staline et Hitler de salauds. Eux, comparativement, n'étaient que des garnements maladroits...
Toujours est il que Staline, avait, quand à lui, fait creuser un réseau monumental d'irrigation en Ukraine.
Il a été abandonné à la fin de l'URSS, et il y a deux ans, quand les prix alimentaires montaient, l'Ukraine souffrait d'une sécheresse paradoxale.
En effet, barrages, réservoirs et fleuves étaient biens approvisionnés, mais il n'y avait plus de réseau d'irrigation. En 20 ans, il avait disparu. C'était pas le marché.
L'Ukraine restreint donc, logiquement, ses exportations.
La bêtise humaine est bien plus dangereuse que maladies et mauvaises conditions météos...
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