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Réaction d'internautes...

20 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

" Le raisonnement fondé sur la production de pétrole et le pic pétrolier explique très logiquement l'apogée et le déclin des pays occidentaux à partir de la Révolution industrielle.
Ce qui est fou, c'est que simultanément, au XIXème s. donc, Mill cernait et démontrait déjà (et ce n'était pas le premier) les limites de la spéculation, et Marx les limites socio-économiques du modèle capitaliste.
Si l'on pense à la théorie de Darwin (ou Braudel, cher Patrick !) appliquée aux sociétés humaines, tout prend sens : des tendances idéologiques coexistent. Les unes ont le dessus pendant un temps, tandis que les autres passent entre le papier et le mur, mais SURVIVENT envers et contre tout, quitte à muter.
Puis vient le temps ou la roue tourne, et les idéologies qui ont survécu resurgissent, faute de combattants !
En ce moment-même, sous nos yeux, un "bouillon de culture" remue, et on va voir ressortir des choses qui paraîtront une évidence dans le nouveau contexte, qui étaient, il n'y a pas si longtemps, seulement considérées comme des errances du passé, des théories fumeuses, des modèles bidon.
Je m'emballe, mais finalement, ces résurgences ne concernent que la civilisation déclinante, dans laquelle nous sommes. Je pense que quelques milliards de personnes ailleurs sur le globe se foutent pas mal des nouvelles perspectives énergético-politiques qui s'annoncent : une seule de ces perspectives pourra-t-elle seulement leur garantir de l'eau potable un jour ? "


Au contraire, les pays du tiers monde ont grandement profité de la manne pétrolière et technique, même s'il y a plus d'un milliard de personnes malnutris. Le pétrole, dans toutes ses composantes a permis de multiplier la population mondiale par 4 ou 5.
La poussée démographique du tiers monde commence en 1950 coïncidant avec le triomphe de la civilisation pétrolière. Si celle-ci a changé beaucoup nos vies, elle a changé aussi, beaucoup les leurs, mêmes si les besoins de base ne semblent guère assurés.

La roue tourne, l'erreur au delà des Pyrénés qui devient vérité en deçà, ce n'est pas d'hier. L'histoire tourne, et il n'y a pas de triomphe définitif, seuls les nations survivent à travers les aléas de l'histoire.
Les états disparaissent, les systèmes s'engloutissent, mais, là aussi, on a mal décrypté la fin de l'URSS.
Ce n'était pas la fin d'un empire, c'était, au milieu des décombres, le retour de la Russie.
Elle n'était, non pas amputée, mais allégée de ses conquêtes. L'état a grandement disparu avant de se reconstruire, mais si le pays est resté en vie, c'était parce qu'il était tenu par la simple idée de son existence.

Pour les USA, c'est différend. On peut difficilement les qualifier de nation (ils se sont voulus structure dès 1787).
"
On vit tout de même une époque incroyable :
- fin d'un Empire.
- fin de l'ère pétrolière.
- fin de l'ère nucléaire. "

On peut faire le parallèle avec la fin de l'empire soviétique, et le Pic-oil survenu quelques années plus tôt, on peut faire le parallèle avec  la faillite du Mexique et le déclin de Cantarell, on peut faire le parallèle avec l'écroulement industriel des USA (1971), commençant aussi, avec le pic oil US, on peut faire le parallèle avec le pic charbonnier britannique (1913) et le déclin de l'empire, mais on peut aussi faire le parallèle avec le déclin espagnol et le déclin de la montagne d'argent du Potosi...

On peut aussi mettre en parallèle la renaissance économique allemande, japonaise, voire italienne dans l'après 1945.
Tous ces pays manquaient cruellement d'avantages matériels. Mais il se sont mis à travailler, comme des fous...
Au XVI° siècle, on voyait clairement l'antagonisme économique entre France et Espagne, même si les deux nations commerçaient beaucoup. L'un était l'envers de l'autre...
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P
Ces parallèles sont bluffants, surtout alignés comme cela !<br /> <br /> Il faut que je retrouve l'intro d'Hérodote, sur les petites cités qui deviendront grandes, et inversement...
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