La banqueroute ou la guerre...
20 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour ce qui est de la guerre, nous y sommes déjà.
Seuls les idiots peuvent voir l'état actuel de la planète comme celui "de la paix" et seuls les idiots ne veulent pas voir la fin.
Une partie a perdue. C'est l'empire américaniste.
Bien sûr, budgets et matériels sont là. Mais les budgets sont contestés, le matériel est pitoyable (le budget n'est plus suffisant pour nourrir tous les appétits), quand au moral des troupes, il existe des signes évidents de décomposition : refus d'engagements et, au moins en Irak sinon des fraternisations, du moins de trêves locales qui en sont fort proches.
Beaucoup de guerres ne se finissent pas sur le champ de bataille, un camp n'y croit plus, c'est tout.

La dette est due à la guerre, et elle s'épongera par la paix.
On n'a pas voulu de la banqueroute paisible renvoyée aux poubelles de l'histoire par la loi de 1973 sur les déficits, on aura donc la banqueroute violente.
"Tropical Bear" et son "souçi de l'épargnant" et de ses "placements", ça me fait rire.
La baisse des taux d'intérêts des livrets réglementés est un avant goût.
Il n'y a dans ce contexte, AUCUNE chance de sauvegarder autre chose que des miettes.
On tripatouille encore un peu pour faire croire que le système tient debout encore un peu.
40 % des transactions boursières ont lieu sur 5 cadavres, faites par 3 zombies (c'est le bal des vampires ?????).
Mais il y a pire : aux Pays, les décervelés appelés hommes politiques veulent en 2011, réduire les dépenses publiques de 20 %.
LA SEULE GUERRE EN VUE, C'EST DONC LA GUERRE CIVILE.
Pensent ils que la "thérapie de choc" apportera autre chose ?
Quand les autorités abandonnent les capacités régalienne de régulation, on revient à l'état antérieur : la guerre endémique.
Les USA ont choisis. En gens pragmatiques, la FED entreprend la monétisation de la dette.
C'est sûr que le risque de guerre civile, n'est pas écarté. 1125 milliards de US$ soit 8 % du PIB monétisé. Une fois la machinerie enclenchée, il n'y a pas moyen de revenir en arrière, et elle a été enclenché le 15 août 1971.
Mais sans banqueroute, la guerre civile devient obligatoire.
En Europe, on traine encore des boulets qui parlottent d'équilibre des finances. On les rééquilibrera. APRES la banqueroute.
Curieux, d'ailleurs, que Sarkozy traine encore un boulet comme Fillon.
On peut très bien ne pas aimer Sarkozy, mais il a un sens politique certainement beaucoup plus fin que d'autres.
Celui qui parle d'équilibrer les finances n'est qu'un paysan mal dégrossi. Même s'il vit au château.
La question posée est donc, quand ferons nous banqueroute ? A froid, avec une chance d'éviter la guerre civile, ou pendant celle-ci ?
Les "Zépargnants", quand à eux, n'aurons qu'une possibilité ; celle envisagée après la seconde guerre mondiale, de donner un pécule, le même, à tout le monde, et de supprimer le fatras antérieur.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2319 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers