PIB US...
30 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
"Le produit intérieur brut réel américain a progressé de 1,5 % en rythme annuel, d’avril à juin, selon l’évaluation préliminaire du Bureau of Economic Analysis (BEA). Le problème, c’est qu’une croissance du PIB obtenu avec 3 % d’inflation cela fait en réalité une récession de 1,5 %. Comme en plus il a fallu faire entre 8 et 1 0% de dettes sur PIB supplémentaire on peut dire qu’aux USA la récession est d’environ 9,5 % à 11,5 %."
En réalité, cette assertion est fausse. En effet, la croissance est calculée hors inflation.
Le problème se situe ailleurs, c'est à dire dans le reclassement de l'inflation dans la croissance par diverses artifices comptables.
Si le taux d'inflation réel, à 6 % par exemple, n'est plus officiellement que de 3, la
différence est en effet une croissance bidon.
C'est ce que dit John Williams depuis longtemps, depuis Reagan, soit, trente ans. La différence entre inflation réelle et inflation officielle peut être prise au sérieux, JW recalcule d'après les normes américaines de 1980.
Cette différence atteint des sommets, la différence, au départ de 1 %, atteint facilement
désormais 6-7 %.
La croissance américaine recalculée est tombée il y a plus de 20 ans, en dessous de la croissance démographique, pour devenir négative depuis 2000.
Donc, la véracité, c'est 1.5 % (croissance officielle) - 7 %, c'est en effet une récession de plus de 5,5 % qui est en oeuvre, et le déficit fédéral, ne fait que cacher ce hiatus.
La totalité du site de JW montre la malhonnêteté fondamentale des statistiques de l'Union Soviétoïde des amériques.
De plus, il faut regarder la structure du pib US. La part financière atteint plus de 20 % et indique donc la réalité.
Le pib US est 20 % plus faible qu'indiqué, et s'affaiblit de plus en plus.
On a souvent dit que la croissance chinoise, c'est n'importe quoi. Mais la croissance américaine, c'est aussi une propagande plus qu'une réalité.
La prochaine désignation du guignol chargé de lire le prompteur à la maison blanche, correspond à cette donne.
On a pris BHO pour ce qu'il n'était pas, pour un révolté. Ce n'était qu'un type du système, bien propre sur lui, dont on se disait, "comme il est un peu noir, on va le garder au chaud, au cas où..."
Contrairement à ce que dit "De defensa", ce n'est pas un échec du système, il a parfaitement
fait ce qu'on attendait (ses maîtres) de lui. Il ne les a pas trahi.
Que le système soit en déconfiture global, c'est un autre problème. Pas celui du valet qu'on a mis en place.
Le pouvoir, de l'état profond, manipule, déforme, propagande, mais ne peut infléchir la réalité.
Il ne peut que déformer, un temps, sa perception.
Sur ce point, il a amplement réussi, longtemps, mais la réalité devient si insistante qu'il n'est plus possible, et de moins en moins de continuer.
Donc, la possibilité d'une implosion, sans doute sous forme de coup d'état militaire, sous une
forme ou une autre, ne devient que plus probable.
La fin du système viendra d'une portion du système, qui se rebellera contre lui.
Et si les financiers ont beaucoup de pouvoirs, les militaires ont, très basiquement, des armes.
Même la caboche d'un président de banque ne résiste guère à certains arguments
percutants.
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