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18 Juillet 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Peuvent chanter les chantres de la globalisation.
La globalisation, je ne dirais pas mondialisation, car mondialisation, c'est pour les larbins franchouillards de la dite globalisation, et ce terme la met mieux en exergue.
Il ne faut pas tout confondre.
La globalisation, est d'abord la fusion mentale de toutes les élites. Pour ce qui est de l'économie, il y a belle lurette qu'elle est interdépendante, et que les ailes de papillons bruissantes, foutent le bordel ailleurs...
Déjà le tsar rompait avec Napoléon parce qu'il n'avait plus de débouchés. Mais à l'époque, la bourgeoisie et la noblesse russe se sentaient russe.
Les émeutes avaient lieu dans Paris pour des pénuries de sucre, fin XVIII° siècle.
Maintenant, la vomissure, crème d'ordure et jus de poubelle, appelées "élites", ne se sentent pas redevables de quoi que ce soit ou que ce soit, et attachés nulle part.
Mais il y a justement, une petite différence qu'ils avaient oublié ces résidus de fausse couches, c'est qu'il fallait, à leur politique, quand même, un certain degré d'adhésion, et que celui qu'ils avaient était du à la propagande, pendant que la prospérité, issue de la période précédente, s'évaporait peu à peu.
A tel point que le 1/3 défavorisé d'hier, a dépassé les 50 %, et se rapproche des 2/3. Quand les exclus sont plus nombreux que les inclus, il y a du souci à se faire, surtout quand les fonctions de base, comme la sécurité, ne sont plus assurées.
Le résultat de 2002 à 82-18 appartient bien au passé. Peut être, une dernière fois, des gouvernants "historiques", seront ils élus. Et pas plus tard qu'élus complétement discrédités.
Bref, le bilan, c'est l'échec patent, qui a mis du temps à se mettre en place, mais qui apparait de plus en plus patent, et le pouvoir politique, est devenu assuré par des potiches, de plus en plus potiches, pour lesquelles la présidence, c'est avoir un coiffeur gratos. Ou l'esthéticienne.
Peut être commencent ils à s'apercevoir de la vérité. La globalisation n'était que le nom d'un empire occidental, avec les USA comme centre, et son armée comme pivot, avec les tirailleurs sénégalais en renfort (armée française et britannique surtout).
Le centre visiblement, s'effondre sous le poids de l'armée, qui n'existe, paradoxalement, plus. Les états aussi ont tendance à se disloquer. Et là, on s'aperçoit finalement, que tout va s'effondrer avec : les monnaies, dans lesquelles les riches comptent leur monnaie, les grandes entreprises, sans clients.
Quand au reste de l'armée, il fait rire. Les 3 bataillons présent en Estonie, Lettonie et Lituanie et les 24 avions déployés doivent flanquer une frousse du diable au voisin russe... (je sais, ça fait pas beaucoup, mais c'est pas loin d'être tout ce qu'on a !).
On a vu Hollande hué au 14 juillet, puis cette année, rien. C'est peut être pire encore. Le mépris qui précède le massacre. Celui des gouvernants et des élites, pas du peuple dans les rues.
Et le chaos qui avale tout, y compris la globalisation. On a voulu renverser Erdogan ? Sans doute ses jours sont ils comptés. ceux de la Turquie aussi, mais sans doute aussi, se battra t'il jusqu'au bout.
Les saoudiens veulent des comptes sur la Syrie et en demandent au Sultan. Ils peuvent lui empoisonner la vie ET RECIPROQUEMENT. Pour peu que les armées syriennes et turques marchent sur Ryad...
Il parait que des foules marchent sur Kiev d'ouest et d'est. Là aussi, on n'a pas bien compris que quand le salaire ne permet même pas de payer la note de gaz pour rester hors gel, il risque d'y avoir problème...
En tout cas la remontée de la mortalité en occident démontre aussi, le délabrement des structures, et pas seulement le vieillissement de la population.
La Turquie, elle, vient de choisir, ou plutôt, la CIA a choisie pour elle. Tout à coup, l'ennemi d'hier est redevenu très sympathique, simplement parce qu'elle assure que les turcs pourront se chauffer l'hiver, et passer quelques commandes, tout en faisant pas mal de ventes...
"La Turquie ne se gouverne pas depuis la Pennsylvanie". Nous a dit Erdogan. A quoi fait il allusion exactement ???
On voit d'abord une fragmentation externe, et une fragmentation interne. L'empire de la globalisation est en train de perdre ses provinces les plus externes, et les plus internes.
On va voir comment la globalisation va pouvoir se priver d'une base de pouvoir : le territoire, et la force pour le tenir...
Et puis, négocier avec tous ces petits pays, c'est beaucoup plus compliqué que d'avoir un relais à Bruxelles.
Bruxelles, siège du NSDAP, 2.0.
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