WEEPING BOY
Un article intéressant, d'abord par la réponse qu'on peut y apporter : "Marin de Viry : «Après trente ans d'antifascisme, Le Pen aux portes du pouvoir. Bravo les gars !»".
L'antifascisme, c'est le "weeping boy", l'enfant qu'on frappe, à la place de l'enfant du prince, qui lui ne doit absolument pas être frappé.
On a connu beaucoup de weeping boy en France, et notamment l'anticléricalisme, qui évitait par exemple, dans les années 1900, de poser la question de la protection sociale, des retraites, et de la création de l'impôt sur le revenu.
Le slogan mobilisateur, pendant que tout le monde en prend plein la gueule. Le barro-rocardisme ou rocardo-barrisme, à pleines pelletés, chaque jour.
L'antifa a simplement servi de repoussoir pour masquer l'absence d'alternative entre les deux blocs historiques, droite et gauche. En attendant leur fusion, dans un "grand parti antifasciste", enfin, grand, ça sera vite dit, parce qu'une fois fait, il aura le sort de l'UMP, et pour les connaisseurs en histoire, celui du glorieux -jadis, il y a longtemps-, parti radical socialiste, qui avait pris ce nom, pour masquer le fait qu'il était conservateur au possible, et n'entendait partager absolument rien surtout avec les pauvres.
La seule chose qui intéressait le député rad-soc, c'était son portefeuille, dans tous les sens du terme, que ce soit le maroquin ministériel, ou les affaires qu'il pouvait traiter, cela, bien sûr, entre deux passages au bordel, étroitement surveillé par le ministre de l'intérieur...
La conséquence en fut, à l'époque, la poussée boulangiste, et l'anarchisme. Le seul problème de Boulanger, c'est qu'il "s'annonça comme César, vécu comme Catilina et mourut comme Roméo"...
Le tsar lui avait envoyé un sabre frappé d'une devise "Ose, Dieu est avec les audacieux". Il n'avait pas compris la devise.
Donc, comme les deux blocs en présence avaient la même politique, L'antifa servit un temps à maintenir la gauche au pouvoir, puis, à maintenir au pouvoir l'alternance gauche/ droite, puis... Maintenant, la dégradation de la situation devient tellement sérieuse, qu'une alternance devient possible, au grand désespoir des stipendiés du système, qui devraient aller travailler réellement, et bien sûr, susceptibles de voir leurs turpitudes passées à la moulinette, avec un QI d'huitre.
Avoir un QI d'huitre est indispensable pour être ministre à l'heure actuelle, et finalement, l'écrasante majorité des français ne pourraient pas l'être, ils sont trop intelligents pour la fonction.
Le QI d'huitre, se retrouve actuellement dans la fonction présidentielle, et le QI d'huitre est visible chez p'tit marquis de belle gueule, le favori du deuxième tour.
Le système aime, ces gens passés par le moule à con, sans aucune idée personnelle, et qui l'ont trouvé à leur mesure...
Aux Pays Bas, on parle ouvertement de la fin de l'euro. Il faut dire, qu'historiquement, Amsterdam s'aligne sur Londres, depuis 1783. Le centre de gravité du capitalisme, quand il était passé d'une ville a l'autre, avait laissé, quand même, des liens puissants entre les deux entités, liens entre milieux d'affaires, jamais démentis depuis. Le capitalisme anglais triomphant avait laissé quelques parts de gâteau aux Pays Bas.
Si donc, le centre de pouvoir réel en Grande Bretagne a impulsé le Brexit, les canaux habituels de communications et de décisions entre les deux pays, fonctionnent aussi. Sans doute, le centre de pouvoir réel des Pays Bas, a t'il pris sa décision.
Cette option me semble réaliste, parce que le monde change, par des changements en leur centre. Et Londres semble un centre du monde tout à fait plausible encore, et qu'il se propage à son rythme par les canaux habituels les plus puissants.
Face à une BCE qui tuera le dernier des européens pour sauver l'Euro, on a quand même un fort principe de réalité. De toute façon, la spécialisation des Pays Bas ne pâtira pas de la fin de la monnaie unique. La seule chose qu'ils ont à craindre, c'est de la part des autres pays européens, un "acte de navigation", obligeant les pays producteurs à décharger directement dans les pays consommateurs. Vu le degré d'efficacité et d'équipements de Rotterdam, c'est assez peu vraisemblable. Et cela prendra du temps...
Le QI d'huitre est d'ailleurs fort intéressant à observer. On annonce le bank run, en cas de victoire de MLP. C'est oublier que Manu a fort bien verrouillé l'accès aux liquidités. Un travail peaufiné et soigné. Et que de toutes façons, les billets, ce sont des ressources gratuites pour les états.
Ce qui est intéressant avec certains imbéc... Pardon, limités intellectuellement parlant, c'est qu'ils n'imaginent même pas ne plus être au pouvoir. Décidément, j'aime de plus en plus De Funès dans "la folie des grandeurs". On le croirait caricatural, il est plus vrai que nature, et sans doute, en deça de la vérité...