FRELATE...
28 Novembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
L'Amérique est frelatée. Je vous l'avais déjà dit. C'est plus que confirmé.
Les diplômes sont frelatés (et chers). Donc on râle, à l'américaine.
"La news la plus lue hier : Piégés par des diplômes sans valeur, des milliers d'Américains veulent effacer leur dette."
Bien entendu, au grand bénéfice d'écoles privés, pas vraiment avares de torche-culs, qui font bien rigoler les employeurs, et rire jaune leurs détenteurs.
Mais à quelque chose, malheur est bon. La personne citée, Danielle Adorno, est interdite de crédit. La mesure salutaire, d'ailleurs, serait d'interdire de crédit, je sais pas, mais quelque chose comme 300 millions d'US américains. Pour ce qu'ils foutent de l'argent...
Qui a vu "American Sniper" ? Torche cul sans intérêt, ou est glorifié un tueur d'innocents, preuve aussi qu'Hollywood, perdu dans les petites culottes jetées ici et là, n'est même plus capable de penser et réaliser un film.
A comparer avec un remake. Celui de "Ici, les aubes sont calmes", film tiré d'un roman russe. Rien qu'au titre, on comprend que les aubes ne vont pas être aussi calmes que prévues. La première version est de 1972 (qui porte aussi le nom de "la 359°section).
1942. Dans un coin perdu de Carélie, un adjudant-chef a du mal à canaliser ses hommes. Ceux-ci s'ennuient ferme, perdus avec leur batterie antiaérienne dans un coin perdu comme il n'est pas possible de l'être. Alors, entre le logement chez l'habitante, et la consommation de vodka, ils boivent sec, et se bagarrent tout aussi sec.
L'adjudant, un vétéran ayant été 1/2 journée au combat (il est blessé quasiment d'entrée) pendant la guerre d'hiver (contre le Finlande), demande le remplacement de ses 20 soldats, par des soldats sobres.
Devant l'ampleur de la tâche, le commandement russe l'envoi au diable, et lui donne en remplacement de ses poivrots, 20 jeunes femmes.
Puis, un jour, la batterie abat un avion allemand, et une des femmes soldats, repère deux soldats allemands.
Sur ordre, l'adjudant entreprend sur ordre une mission de ratissage avec 5 de ses soldates.
Là, à un moment, ils s'aperçoivent qu'ils ne cherchent pas 2 ennemis, mais tombent sur un groupe de 16, bien mieux armés et entrainés qu'eux.
En effet, troupes de chocs, munis de pistolets mitrailleurs, ils bénéficient d'une bien plus grande puissance de feu, que leurs mosin-nagants à répétition, et que le nagant de l'adjudant. Et d'une manière générale, les troupes qui ne sont pas de premières lignes, sont armées beaucoup plus sommairement.

Alors, il envoi une messagère (qui se noiera), chercher des renforts, pendant qu'avec le reste, il va tenter de les ralentir, sur l'axe de leur offensive de sabotage, la voie de chemin de fer d'Arkangelsk. Une voie vitale à l'époque.
A la suite d'une série d'embuscades et d'accrochages, 6 allemands et 2 soldates sont tués, mais les russes ont réussis à s'emparer de pistolets mitrailleurs sur les morts.
Pour le combat final, le sergent est clair avec les deux survivantes. Entre la Russie et eux, il n'y a qu'eux. A la fin du combat, il ne reste que l'adjudant blessé, et 5 soldats allemands.
En fin de compte, celui-ci poignarde un soldat, en abat un autre avec sa dernière cartouche, et capture les 3 restants...
La différence de tonalité est clair entre les deux films. L'un met en scène une armée d'agression, surarmée, l'autre, une armée qui défend sa terre natale, avec des filles, cabossées par les épreuves vécues, mal armées, compétentes pour tirer sur des avions (elles le montrent), mais pas préparées au combat qui les attends, et un adjudant, au sommet de sa carrière, comme je l'ai dit, loin d'être un foudre de guerre, qui se fait engueuler par les villageoises et ridiculiser par ses subordonnées.
La fragilité des femmes est encore soulignée, par le fait qu'elles vont au combat dans leur uniforme féminin, c'est à dire en jupe. Et si l'une est terrorisée, les deux dernières combattent avec détermination, et avec un esprit de sacrifice évident dans le cas de Komelkova.
Ces 5 femmes et ce sergent, ce sont des anti-héros. Des anti-héros, auquel on peut s'identifier comme dans tous les films. Si l'adjudant souffre à la fin du film, avec son étoile rouge dans la main, c'est du syndrome du survivant. Il adopte le fils de Rita.
L'américain, lui aime bien se taper une dépression après, et aller au bar siffler des verres. ça se comprend, il ne doit pas être très fier de ce qu'il a fait. Il vit dans un pays où la monnaie, le whisky, les causes sont frelatées. Combattre et tuer pour l'économie de marché, ça fait pas vraiment rêver.
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