Le MEDEF sans pouvoirs...
23 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Sans pouvoir pour limiter les rémunérations patronales, avec un pathétique : "Le Medef n'a pas le pouvoir d'imposer quoi que ce soit. Mais nous sommes conscients de notre autorité morale. C'est pourquoi nous allons répondre dans la semaine. "
Guérir la folie des grandeurs de certains, cela porte un nom. Cela s'appelle l'IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques).
Bien entendu, le bouclier fiscal visait à créer des riches, de plus en plus riches, ainsi que l'amoindrissement des droits de successions.
Ces deux impôts décident, en dernier lieu, du régime politique dans lequel nous vivons.
Quand les riches sont peu taxés, c'est une ploutocratie (gouvernement des plus riches, rollex obligatoire), quand ils le sont beaucoup, une démocratie, la république.
Bien entendu, on voit aussi que le MEDEF ne VEUT PAS réagir. La situation lui convient parfaitement.
De même, à l'heure actuelle, difficile de justifier la rémunération par la compétence et les résultats.
Tous les dirigeants du CAC 40 tendent la sébille en direction de l'état, ce qui ne nécessite pas un gros QI.
Finalement, on peut regarder l'histoire et la remarque d'un personnage, devenu historique. Dans les années 1970, Georges Marchais, secrétaire général du PCF disait qu'en dessus de 50 000 francs, il prenait tout.
Y a t'il une réelle différence désormais, entre lui, BH Obama, qui veut plafonner les rémunérations, et les dirigeants européens qui veulent en faire autant ?
Lui avait le mérite de la cohérence. On ne parlait pas de bouclier fiscal, à l'époque.
Désormais, il faut choisir. Il n'y a qu'une seule manière de plafonner les revenus, c'est l'impôt et c'est incontournable.
L'abaissement de l'impôt direct a crée des bulles, financières, immobilières, de tous ordres.
Franklin Roosvelt augmenta massivement l'imposition directe, dans les années 1930. En 1941, il porta le taux maximal à 91 %.
Il avait un but, c'était de sauver le système de ses incohérences et de la fureur de ses masses.
Cela n'empécha pas, d'ailleurs, de belles fortunes de s'édifier, on peut citer notamment celle d'un Georges H Bush.
Seulement ce système n'empêche pas la richesse de se constituer, il empêche simplement que des héritiers sans talents soient, par la grâce du système, plus riches encore que leurs parents, qui étaient, eux, de vrais créateurs.
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