Tueries sociales.
6 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

les tueries, habituelles se font plus fréquentes.
Elles ont une raison, c'est l'absence de dissensus (officiel), et de moyens de gestions de ceux-ci.
Puisqu'il n'y en a pas, pourquoi y aurait il des moyens de le gérer.
Une société n'est pas un lieu où tout va bien, où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
" si ce type d'incident se multiplie, c'est peut-être – disent les criminologues –parce que les pertes d'emploi et les autres difficultés économiques font peser une pression terrible sur un nombre croissant d'Américains. "
Et dans un monde d'individualisme, les grands messes qui canalisent frustrations et violences n'existent pas.
"L'isolement social joue un rôle très important ".
L'échec, vécu sur un mode et une responsabilité uniquement personnelle, empêche toute prise en charge par la société, par ses organismes, et même les organismes d'aides, qui existent aux USA, dans ce cas là, les églises, peuvent paraitre un repoussoir.
L'Homme, avant tout, est un animal social, et reste, même dans une grande ville, un villageois.
Or, dans l'organisation villageoise, s'il y a hiérarchie (obligatoirement), il y a souvent aussi prise en charge de l'individu par des liens, de services rendus et réciproques, de clientèlisme (même à l'heure actuelle), de solidarité, même inégale : de dépendance.
Le système proposé est à l'opposé :
- vous avez votre maison,
- votre épargne,
- vos dettes,
- votre travail. Si vous perdez, vous perdez tout en cascade, et vous n'aurez rien où vous raccrocher. Vous perdrez aussi vos voisins.
Comme la contestation du système n'y existe que marginalement, si vous échouez, c'est que vous êtes nul. Les terribles sentiments d'injustice qui peuvent se faire jour, se réglent à l'AK 47.
Le lien social peut être terriblement étouffant, il est aussi structurant et crée des solidarités. Ces solidarités prennent la forme organisée, syndicale, associative, de partis politiques.
Depuis 30 ans, les syndicats ne sont plus que des coquilles vides, les partis politiques, des appareils d'apparatchiks et les associations, des squelettes, une fois enlevé le président, le secrétaire et le trésorier.
Seule la croyance en l'argent, pour la consommation, l'immobilier, le placement structure les individus de nos jours.
Quand ils le perdent, ils deviennent fou. Ils n'ont plus d'autres systèmes de croyance, autre que l'argent.
La monnaie fiduciaire porte, finalement, bien son nom.
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