La question des inégalités.
12 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Les inégalités de revenus étaient passées de 1 à 40 en 1980 à 1 à 411 en 2005 aux USA. Depuis 1998, la France prenait la même voie, c'est de la constitution d'une bulle de super riches : 90 % de la population, au mieux, stagnait, 10 % progressait fortement (plus 8.7 %) et c'était noël pour le 0.01 % le plus riche : plus 42 %.
C'est cette répartition inégalitaire, trop inégalitaire, qui est victime et en même temps, cause de la crise. Avec une trop grande inégalité de revenus, la machine économique explose. Ce qui est en cours depuis fin 2006.
Le taux d'imposition sous Roosvelt était passé de 25 à 63 puis 91 %. Il avait en suite baissé à 70 %, pour sous Ronald Reagan, à 30 %.
Son argument massue était que les taux trop haut fabriquaient des fraudeurs. Les taux ont baissés, les fraudeurs sont restés, "l'optimisation fiscale", n'étant acceptable, pour les 0.1 % de la crème, qu'avec un taux zéro (les impôts, c'est pour les pauvres).
Un publicitaire célèbre nous disait que si, à 50 ans, on n'avait pas de montre Rolex, on avait raté sa vie.
En réalité, il faudrait rappeler à ce monsieur, qu'il ne faut pas bénéficier de toutes ses facultés mentales pour vouloir payer 4000 à 40 000 euros, voir beaucoup plus cher pour d'autres marques, un service, l'heure, dont on peut bénéficier pour 40.
De plus, l'avis des intéressés (joailliers) est éloquent ; ça ne vaut pas ce prix là. D'ailleurs, rien de ce qui est assis sur un nom de marque, ne vaut ce prix là.
La marque, c'est pour une bonne partie, la culture du gogo, qui commence bas, qui est déjà ridicule avec des prix beaucoup plus mesurés, et dénote l'affection mentale à partir d'un certain niveau.
Les 400 premières fortunes mondiales, passées de 92 milliards de US$ à 1250, sont, elles mêmes, virtuelles. Passé un certain niveau d'enrichissement, il n'existe plus de placements vraisemblables, raison du succès de Madoff.
Il est à noter aussi, que les mêmes, qui trouvaient normal de ne pas payer d'impôts et de jouir de revenus élevés, trouvent saumâtre de perdre leur argent, considèrent les intérêts comme acquis (alors que ce n'était -déjà-, que le fruit de la fraude) et demandent à l'état de couvrir leur cupidité.
Certains reconnaissent le caractère complètement esclavagiste et négrier de l'économie actuelle : "Le travail des sans-papiers est nécessaire à notre économie. "
Parce qu'il faut payer correctement les autres ? Ou simplement pour maintenir la pression sur 90 % de la population ?
En réalité, quand on parle, "d'économie", c'est un code. On parle de l'intérêt des 1 % les plus riches.
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