La chute -populaire- de l'immobilier.
12 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Pourquoi ? Parce qu'après s'être crevé toute sa vie à acquérir des terres (ici, l'immobilier), on ne peut réellement en "profiter", que quand on l'évacue : le plus souvent, les pieds devant. Là, ce sont plutôt les héritiers qui en profitent, enfin, si le bien est au norme, vendable.
Sinon, il hérite -souvent-, d'impôts et d'emmerdements (j'espère que personne n'est choqué par le terme).

La dette qui a permis de l'acquérir, elle, n'est pas factice. Elle n'a pas, non plus, l'avantage comme l'ont eu d'autres générations de la voir gommée par l'inflation et les augmentations de salaires.
Le caractère artificiel de cette "richesse" est sa répartition : 56 % pour le terrain, 44 % pour la construction, contre 20/80 en 1978.
On peut dire qu'en 1978, le rapport était équilibré, mais, là, on arrive à un non sens.
En effet, au noveau notarial, on estime que les deux ne se cumulent pas.
la sagesse enseigne qu'un ensemble vaut soit le prix du terrain soit le prix de la construction, mais pas les deux réunis.
En région parisienne, d'ailleurs, avec une règle des 80/20 (80 % pour le terrain et 20 % pour la construction), on arrive à une situation "hong-kong".
Dans ce contexte, c'est le terrain qui est négocié et uniquement lui, la construction étant basée sur une période d'exploitation de 10 ans.
La crise devient populaire, nous dit le Monde, et c'est heureux, c'est la baisse des prix. Ce qui est moins heureux, c'est le chômage. Et là, il risque de casser totalement le marché immobilier. /
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