800 000.

Donc on attend 800 000 destructions d'emplois en 2009 et 2010 en France. Là, le redémarrage en "L" est clairement avoué. Abus de langage, bien sûr, puisqu'après la chute, il n'y a pas de remontée, et l'on n'est pas dans la situation japonaise, tenu en apesanteur pendant 20 années, par son commerce extérieur.
Les banques y avaient fautés, elles avaient ensuite truqués, et la monnaie dette avait comblé les trous.
On faisait donc un trou pour combler l'autre trou et un autre trou, pour combler le dernier.
C'était lumineux, très stupide et inutile.
Bien entendu, la béquille que fut pour le Japon, l'extérieur, n'est pas évoqué. Dans le cas japonais, d'ailleurs, la béquille n'en est plus une, c'est le ciment dans la bassine, et le pays a les pieds dedans.
Du nouveau aux USA : désormais, c'est 4 millions d'armes à feu qui ont été récemment vendus.
Bien entendu des armes dernier cri : automatiques et AK47 (arme dont le prix a doublé, de 350 à 700 $, tous des communistes, j'vous dis).
Avec, quand même un bémol : ces armes consomment beaucoup.
Et en cas de collapsus, les munitions viendraient vite à manquer pour se trancher honnêtement la gorge.
Redite de l'histoire ? Il faut rappeler ici que pendant la guerre civile on essaya les armes à tir rapide.
Puis comme les troupes s'enfuyaient après avoir tiré trop vite leurs munitions, on s'en tint au mousquet pour une bonne partie de la guerre.
La Chine, elle même, tourne au ralenti ; comme  si elle hésitait à basculer du côté obscure de la crise. Ou plutôt d'avouer qu'elle y a basculé.
Le mot de la fin est pour Paul Jorion : "Un petit mot d’explication : la percolation c’est un phénomène critique, c’est la transition qui s’opère quand des cellules qui étaient jusque-là isolées communiquent soudain et se transforment en un réseau. Et ce que ce réseau permet c’est qu’il existe désormais une multitude de chemins qui permettent d’aller d’un bout à l’autre du système sans que le parcours ne s’interrompe nulle part et ceci, quel que soit le point d’entrée ".
La percolation porte un autre nom : c'est la mayonnaise révolutionnaire. 
Je lis, ça et là, que ce n'est pas possible, que les dits processus, doivent avoir des acteurs, la préparant, planifiant, etc.
Faux.
Personne ne contrôle le mouvement, et il surprend tout le monde. Lénine, bien que le prévoyant ne fut qu'un opportuniste habile et déphasé quand il appris la première révolution de mars 1917.
Un tel processus, d'ailleurs, nécessite la mort du pouvoir, c'est assez visible dans l'omnipotence présidentielle et la mort des contre-pouvoirs.
Il ne reste que la rue, qui d'un coup d'épaule, fait s'effondrer un édifice splendide, mais rongé par les termites.

Comments

[logique]

Des francs-macon il y en a deja, mais le problème c'est qu'il ne semble pas trop savoir quoi faire en interne. A mon avis si il y avait du pognon certains ont su en profiter. Je pense que la francs-maconnerie n'est qu'un rêve qui s'est évaporé devant l'interet.

[pierre]

J'ai le souvenir marquant d'une émission de France Inter, où l'on soulignait l'action déterminante, en 1789 et les mois déterminants qui suivirent, des Francs-Maçons dans le relayage d'informations, l'organisation des communications et des transferts de fonds, bref, la création et le maintien du nerf de la guerre. C'était passionnant, et je regrette bien de ne pouvoir vous donner de lien à ce sujet.
Qui seront les Franc-Maçons de notre Révolution ?

[pierre]

D'après les souvenirs d'une émission de radio (France Inter)sur la Révolution française, je me rappelle que sans l'organisation remarquable de la Franc-Maçonnerie lors des premiers mois, déterminants, de troubles, le scénario aurait été tout autre. En particulier, ils avaient développé un réseau de communications tout à fait remarquable. A tel point que le terme "Fraternité" de notre devise aurait une double acception.
Qui pourrait jouer le rôle des Franc-Maçons aujourd'hui ? Les petites mains de l'ombre en quelque sorte.

[Patrick REYMOND]

A chaque fois, quelqu'un prend la place, le vide laissé par le vide de la société. Le phénomène fut le même en 1560...
L'internet en fait vecteur aujourd'hui : l'info, dans ces cas là, circule fabuleusement vite.

[Sclavus]

Pas d’accord, Patrick sur les deux points même l’ensemble est formidable et que je me délecte :
1 – AK (47 ou 74 c’est valable pour les deux modèles) est une arme automatique à cadence lente ; c’est justement son avantage et qui l’a rendu plus performant par rapport aux autre fusils d’assaut. Si ma mémoire est bonne elle se situe aux alentours de 400cpm – une vrai musique – un opéra ça donne envie de faire la guerre en écoutant du Mozart.
Comparée à la cadence d’un FAMAS (fusil d’assaut manufacturé à St Etienne) qui est entre 1000 et 1200cpm, le calcule se fait rapidement.
2 – Il faut de l’or pour les révolutions, je suis désolé ; « pas de bras – pas de chocolat » et pas d’or pas de révolutions ; pour celle qui est à venir vaut la même loi.
S’il n’avait pas eut sa dose d’or à un moment crucial, Vladimir Illich serait resté à faire sa révolution de salon en palabrant dans les cafés parisiens genevois…

[Patrick REYMOND]

400 ou 1200, peut importe. Ce qui est vraiment décisif, c'est combien on en a, en stock. Si le combat doit s'arrêter au bout de 10 minutes, ou de 20, c'est kif kif.
Quand à l'or, il y a toujours eu des gens, à toutes les époques, pour financer les revolutionnaires.
Dans l'acte d'accusation contre Danton, le plus terrible était de s'être acoquiné avec des financiers.

[locatelli jean]

encore une fois bravo patrick.
at que dire de notre pauvre president qui promettait de sauver gandrange

[Patrick REYMOND]

de la pollution ? ça risque d'etre ça. Pas de production, pas de pollution.

[logique]

J'espère ue l'on en arriver pas a te conclusion. Mais je dois reconnaitre qu'analyser le commerce des armes reste toujour trés utile. Mais que la pricipale question restera toujours les munitions. J'ais trouvé cette petite phrase trés intelligente. L'art de la guerre reste avant tout un art tractique, c'est comme les échecs, il ne faut pas perdre du de vue que les pièces ne sont pas remplacable. Donc lorsque l'on a pas assé de munitions il est préferable de ne pas engager de guerre. C'est aussi valable en économie d'ailleurs.

[Nam]

Quelle serait la conséquence d'une révolution d'un point de vue économique ? Inflation monétaire ? Est ce Imprévisible ?