US Army : prête à en découdre...
23 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

C'est vrai que quand on a tout, mais absolument tout foiré, il est vital de foirer complétement.
En réalité, il n'existe absolument aucun contrôle de la crise, la crise immobilière, la crise bancaire, la crise du pentagone, la crise du mexique, la crise de séparatisme, les crises irakiennes, pakistanaises, afghanes, la crise des bases à l'étranger, toutes "dégueulent", en même temps et de manière quasi concertées.
Et les réponses sont quand mêmes timides. Certaines acquisitions d'armes sont abandonnées, le nucléaire militaire sera désarmé à plus de 80 %, pour tomber à 1000 ogives, on parle d'une évacuation de l'Irak, mais si lente...
On abandonne certaines positions avancées contre la Russie, le BMDE, la Géorgie et l'Ukraine, mais on fait flamber la Moldavie.
Ne nous y trompons pas. Sous certaines apparences, des reculs sont définitifs, et même vont plus loin qu'il n'y parait : pour les armes nucléaires, il faudra tomber à 1000, mais il faudrait, ne serait ce que pour maintenir le nombre, les renouveler. Le nucléaire, en effet, vieillit mal. Ce sera sans doute, impossible.
Là aussi, on ne peut qu'admirer la clairvoyance des dirigeants soviétiques des années 1980. Eux, au moins eurent la sagesse d'organiser le repli, avant qu'il ne vire à la catastrophe.
Même dans l'espace russe, plus étendu que la Russie actuelle, ils ne saisirent pas la tentation de la violence et du redécoupage : en bons joueurs d'échecs, ils savaient qu'il y aurait d'autres coups.
En même temps, on ne peut que constater, avec un internaute, de la corrélation parfaite des deux empires russes et américains, de leur apogée et de l'apogée de la production d'uranium.
C'était là, le signe de leur santé. Il faut, en effet, des moyens considérables pour extraire l'uranium. Il ne faut compter ni temps, ni argent.
Le "pic de l'uranium" aura été, finalement, le signe le plus évident de leur déconfiture. Des empires encore en relative bonne santé pouvait l'extraire. Cela devient impossible avec un système économique normal.
Certains se plaignent d'une pénurie de "vrais révolutionnaires". Mais il y a un trait commun envers tous : ils ne savent pas qu'ils vont devenir de "vrais révolutionnaires".
En Espagne, on annonce un taux de chômage de 30 %. Le pays sera t'il seulement capable d'y survivre ?
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