Une attitude révolutionnaire.
23 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

En effet, qu'est ce qu'il y a de révolutionnaire, dans le fait de détenir des billets de banque ? Rien, me direz vous.
Pourtant, si les phénomènes observés continuent à ce rythme, les banques commerciales, qui nous gouvernent, sont condamnées.
En effet, la masse de billets en circulation ne cesse d'augmenter, et ce, à rythme très rapide (plus 15 % en Euroland en une année), pendant que la progression de la masse monétaire M3, elle, progresse de moins en moins vite, voir déflationne.
En un mot, les banques commerciales vont se retrouver dans un ciseau, entre des ressources en baisse, et l'émission de billets, phénomène qui ne reléve pas d'elles et leur échappe.
L'autre baisse, celle de la rémunération des dépôts, peut faire craindre aux banques, un développement de cette détention de liquidités.
Cela représente 762 milliards en billets, pour un total européen de 5915 milliards de numéraires et dépôts liquides (1091 en France).
Bien entendu, le reste de l'épargne est tout aussi "liquidifiable", et quand le phénomène s'amplifiera, suite à d'autres incidents prévisibles, la crise sera précipitée.
Autre chose de non prévu par nos gouvernants : la baisse des rémunérations n'ira pas forcément dans des placements, tel le voudrait nos responsables, mais désormais, l'heure est aux arbitrages.
En effet, avec un taux d'intérêt de 1.75 % pour un livret, des assurances vie sans valeur, désormais on peut se demander s'il n'est pas judicieux de penser à des anticipations de remboursements, si on est endetté.
C'est une évolution possible, qui mettrait les banques commerciales dans la M...ouise.
On peut aussi penser, chose non impossible aussi, à la résurrection des prêts amicaux.
En effet, en cas de rémunération basse de l'épargne, et de taux d'intérêts, quand même plus haut, ce genre de prêt, sans création monétaire, peut réapparaitre.
On les croit disparu, en réalité, ils réapparaissent périodiquement en cas de besoin. A une époque plus ancienne, les individus étaient eux-mêmes très endettés et très créanciers, comme ils le sont généralement dans le tiers monde.
On apprend, que pour vendre quoi que ce soit, il faut souvent prêter, ceci étant compensé par le fait qu'on emprunte.
La dégringolade sociale dans le tiers monde se traduit par la baisse des prêts et la hausse des emprunts.

Bien entendu, il faut aussi rappeler l'arsenal législatif pris en faveur des banques dans les années 1970, arsenal fait pour pousser les particuliers dans leurs griffes.
Aujourd'hui, donc, toute augmentation de M1 mine la position des banques, et les émissions directes de la BCE, comme celle de la reseve federale, de la BOE et de la BOJ, encore plus. Une domination, faite pour l'éternité, s'éloigne donc; avec la coquetterie suprême de se voir porter les coups les plus durs, par ceux qui veulent les sauver.
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