Lardelli : tout est dans la question énergétique...
En tant qu'ancien intervenant du Blog énergie, et du blog immobilier, mes lecteurs sauront mon point de vue sur la question.
L'énergie et la plus pratique de toute, le pétrole, est au centre de l'économie, et la pantalonnade de la société du tertiaire, une escroquerie.
L'agonie des grands champs pétroliers, notamment de Cantarell, mais aussi de la mer du Nord, les problèmes de Ghawar, les prouesses techniques -non encore réalisées- que représenterait l'exploitation de Kashagan, la question du renouveau de la production russe, avec la reprise en main politique, tout était des données, dans un contexte global : celui du peak-oil, sans doute largement atteint depuis 2004.
Ce pic qui se révéle, "en tôle ondulée", mais qui masque mal la seule conclusion possible : il n'était guère possible d'aller au dela, et sans pétrole, la "croissance" n'existe plus, c'est la question de la décroissance absolue et sur longue période qui se pose.
La gargarisation des élites sur la question de la croissance justement, pose le problème de nos sociétés : quand le gâteau décroit, comme il le fait aux USA depuis 2005, le fait que certains s'enrichissent, ne peut se faire qu'aux dépens des autres.
La Chine a pu sembler connaitre un envol : il n'est possible qu'avec une exploitation accrue d'un charbon de plus en plus difficile à extraire, de moins en moins énergétique, et aussi, en voie d'épuisement rapide.
En ce qui concerne les USA, notamment, "la création de valeur", est une notion tout à fait fictive. Le gâteau globale n'augmente plus et l'explosion des masses monétaires est un phénomène inflationniste de plus en plus prégnant.
Mais allons plus loin que Lardelli : il laisse la question politique de côté. Effondrement de la production + gonflement de la masse monétaire = 1789 ou 1917.
Comme je l'ai toujours dit, L'EFFONDREMENT ECONOMIQUE PRECEDE L'EFFONDREMENT POLITIQUE.
Ce n'est pas l'effondrement politique qui provoque l'effondrement de la production, comme on a souvent pu le lire.
Lénine trouva des propriétaires en fuite, des usines vides et tournant à zéro, une production agricole en déshérence, tombée de 50 %.
Un point attire plus particulièrement l'attention : " Puisque les gouvernements et les milieux économiques ne réaliseront pas les investissements nécessaires en infrastructures de production d’énergie, il sera laissé aux individus et aux communautés locales de faire face au déclin de l’énergie disponible. En tant qu’individus nous pouvons réduire significativement nos besoins en énergie (notre dépense d’argent) en cultivant notre propre nourriture, en vivant plus près de notre lieu de travail et ainsi de suite. Cultiver notre propre nourriture est, naturellement, une méthode pour capturer l’énergie solaire, et donc une méthode pour gagner un revenu énergétique. Cette énergie incorporé en nourriture peut alors être échangée pour d’autres formes d’énergie incorporée telles que des articles fabriqués par d’autres. Pour les êtres humains, la nourriture est la monnaie finale. "
J'ai, pour ma part, souvent parlé des jardins potagers, et de la fiction des transports en commun.
Ils n'économisent rien du tout, ils permettent juste un entassement maximum. Ce qui économise, c'est la répartition de la population sur le territoire, au plus près des ressources, la production des produits, localement.
Le renflouage des institutions financières est un ravaudage de la tendance inégalitaire antérieure, politique absolument intenable sur un terme plus ou moins long.
La conclusion, je la tirerais d'un article paru dans Scriptoblog :
"A ce stade, les pouvoirs publics se positionnent dans une attitude ambiguë, avec une communication « douche écossaise », qui alterne « compassion larmoyante » à l’égard des salariés victimes de plans sociaux et « réprobation paternaliste » à l’égard des débordements. Il est évident qu’à un certain moment, si la crise économique continue à ravager le tissu industriel français au rythme actuel, et si les salariés réagissent selon les mêmes logiques jusqu’au point où la violence physique cessera d’être principalement symbolique, l’attitude de l’Etat capitaliste se fera moins paternaliste. Toute la question est de savoir, à ce moment-là, comment réagiront des classes sociales inférieures qui n’ont pas de conscience de classe structurée, mais semblent au bord de la crise de folie collective. "
La sortie ne sera pas dans un rebond. La croissance d'après sera sans doute, celle retrouvée du XVIII° siècle : entre 0.2 et 0.5 % l'an. Croissance produite par l'amélioration technique, pas négligeable à long terme, mais trop faible pour les habitudes existantes.
La folie meurtrière à l'échelle de la planète risque d'être un rapport entre classes dominantes et dominées, avec un ressort puissant : l'épuisement général des énergies fossiles.
L'énergie et la plus pratique de toute, le pétrole, est au centre de l'économie, et la pantalonnade de la société du tertiaire, une escroquerie.
L'agonie des grands champs pétroliers, notamment de Cantarell, mais aussi de la mer du Nord, les problèmes de Ghawar, les prouesses techniques -non encore réalisées- que représenterait l'exploitation de Kashagan, la question du renouveau de la production russe, avec la reprise en main politique, tout était des données, dans un contexte global : celui du peak-oil, sans doute largement atteint depuis 2004.
Ce pic qui se révéle, "en tôle ondulée", mais qui masque mal la seule conclusion possible : il n'était guère possible d'aller au dela, et sans pétrole, la "croissance" n'existe plus, c'est la question de la décroissance absolue et sur longue période qui se pose.
La gargarisation des élites sur la question de la croissance justement, pose le problème de nos sociétés : quand le gâteau décroit, comme il le fait aux USA depuis 2005, le fait que certains s'enrichissent, ne peut se faire qu'aux dépens des autres.
La Chine a pu sembler connaitre un envol : il n'est possible qu'avec une exploitation accrue d'un charbon de plus en plus difficile à extraire, de moins en moins énergétique, et aussi, en voie d'épuisement rapide.
En ce qui concerne les USA, notamment, "la création de valeur", est une notion tout à fait fictive. Le gâteau globale n'augmente plus et l'explosion des masses monétaires est un phénomène inflationniste de plus en plus prégnant.
Mais allons plus loin que Lardelli : il laisse la question politique de côté. Effondrement de la production + gonflement de la masse monétaire = 1789 ou 1917.
Comme je l'ai toujours dit, L'EFFONDREMENT ECONOMIQUE PRECEDE L'EFFONDREMENT POLITIQUE.
Ce n'est pas l'effondrement politique qui provoque l'effondrement de la production, comme on a souvent pu le lire.
Lénine trouva des propriétaires en fuite, des usines vides et tournant à zéro, une production agricole en déshérence, tombée de 50 %.
Un point attire plus particulièrement l'attention : " Puisque les gouvernements et les milieux économiques ne réaliseront pas les investissements nécessaires en infrastructures de production d’énergie, il sera laissé aux individus et aux communautés locales de faire face au déclin de l’énergie disponible. En tant qu’individus nous pouvons réduire significativement nos besoins en énergie (notre dépense d’argent) en cultivant notre propre nourriture, en vivant plus près de notre lieu de travail et ainsi de suite. Cultiver notre propre nourriture est, naturellement, une méthode pour capturer l’énergie solaire, et donc une méthode pour gagner un revenu énergétique. Cette énergie incorporé en nourriture peut alors être échangée pour d’autres formes d’énergie incorporée telles que des articles fabriqués par d’autres. Pour les êtres humains, la nourriture est la monnaie finale. "
J'ai, pour ma part, souvent parlé des jardins potagers, et de la fiction des transports en commun.
Ils n'économisent rien du tout, ils permettent juste un entassement maximum. Ce qui économise, c'est la répartition de la population sur le territoire, au plus près des ressources, la production des produits, localement.
Le renflouage des institutions financières est un ravaudage de la tendance inégalitaire antérieure, politique absolument intenable sur un terme plus ou moins long.
La conclusion, je la tirerais d'un article paru dans Scriptoblog :
"A ce stade, les pouvoirs publics se positionnent dans une attitude ambiguë, avec une communication « douche écossaise », qui alterne « compassion larmoyante » à l’égard des salariés victimes de plans sociaux et « réprobation paternaliste » à l’égard des débordements. Il est évident qu’à un certain moment, si la crise économique continue à ravager le tissu industriel français au rythme actuel, et si les salariés réagissent selon les mêmes logiques jusqu’au point où la violence physique cessera d’être principalement symbolique, l’attitude de l’Etat capitaliste se fera moins paternaliste. Toute la question est de savoir, à ce moment-là, comment réagiront des classes sociales inférieures qui n’ont pas de conscience de classe structurée, mais semblent au bord de la crise de folie collective. "
La sortie ne sera pas dans un rebond. La croissance d'après sera sans doute, celle retrouvée du XVIII° siècle : entre 0.2 et 0.5 % l'an. Croissance produite par l'amélioration technique, pas négligeable à long terme, mais trop faible pour les habitudes existantes.
La folie meurtrière à l'échelle de la planète risque d'être un rapport entre classes dominantes et dominées, avec un ressort puissant : l'épuisement général des énergies fossiles.
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