England : laisser mourir...
25 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Pour la banque d'Angleterre, il est inutile, vain, nuisible et couteux de vouloir empêcher l'ajustement.
On ne peut que l'approuver.
Il est clair que les ménages n'ont pas besoin de crédit, ils ont besoin d'une baisse du coût de la vie (ou d'augmentations de salaires). L'immobilier n'est ni délocalisable, ni une marque de l'économie moderne.
Dans les trente glorieuses, le coût du logement était bridé.
Cela n'a pas empêché la croissance, voir, en est une des causes.
la décision de remettre le logement au soin du marché a causé une catastrophe.
C'est clairement une décision, en France, Giscardo-barriste, imitant ce qui se faisait ailleurs.
On aboutit à un cout du logement exorbitant, une crise du logement, des budgets gargantuesques, donc, on n'a rien réglé, si ce n'est que le prix est beaucoup plus élevé qu'il y a 40 ans.
Les emprunts d'état britanniques ne trouvent pas preneurs, le déficit budgétaire explose, et les signes de reprises sont en réalité, des coquecigrues.
L'état britannique n'était qu'un état pétrolier, dont les recettes fiscales étaient copieusement abondé par le gaz et le pétrole de mer du nord, qui avait permis de mettre à la casse 2 millions d'emplois industriels, revendicatifs et pas trop mal payés.
La Grande Bretagne n'est plus qu'un état marginal, destiné à devenir une islande agrandie et un cul de sac sans avenir.
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