"Comme la région parisienne..."
28 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Ces propos, parus dans "Angers ma ville", sont ceux que j'ai tenu depuis très longtemps. Paris n'est pas la France, la France n'est pas Paris, et les situations sont locales et doivent être gérées localement.
Ce que j'avais vu chez moi, c'est à dire les délais entre relocations passer de zéro à 8 mois, Angers le vit aussi, les délais se sont allongés dans le locatif de 3 à 6 mois. .
La situation, contrastée au niveau du logement, finalement, s'uniformise. C'est le trop plein partout.
Alors, la persistance d'un discours parisianiste et imbécile du "manque de logement", révulse, désormais.
Globalement, les besoins sont satisfaits, et si certaines tensions subsistent indubitablement, il faut les voir comme elles sont : locales. Si Paris et RP sont grand, c'est quand même un problème villageois, et la persistance de politique de construction "à tout prix", fait couler, un peu mieux le marché, qui n'a pas besoin d'injections supplémentaires de logements.
Au contraire, dans beaucoup d'endroits, on a besoin de démolir, d'aérer, de faire de la place, de réhabiliter thermiquement.
On n'a pas besoin de neuf.
Bien sûr, la réhabilitation est pour un gouvernement, le "marché du pauvre".
Les mises en chantier chutent fortement au premier trimestre (58 321), mais ce rythme, un peu supérieur à 200 000/an, ne sera pas tenu. En effet, au deuxième semestre, la cartouchière est quasi vide.
Il n'y a pas de commandes, au dela du deuxième trimestre. La situation s'est inversée depuis l'année dernière. Fin juin 2008, on voyait des chantiers partout, aujourd'hui, nulle part.
435 000 logements réalisé en 2007, 368 000 en 2008, sans doute plus de 50 % de chute en 3 ans.
Une situation digne de l'Espagne, des USA et de la Grande-Bretagne. Comme la France à la particularité d'avoir un parc ancien important, plus que l'espagnol, par exemple, elle va donc cumuler les crises britanniques et espagnoles. Alors, sans doute, on verra qu'on a aucune chance d'avoir une crise bénine.
La seule sortie de crise possible, c'est mettre le doigt sur l'application du grenelle de l'environnement.
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