Trafic aérien : c'est toujours la panade.

Le transport aérien évolue. Le fret se redresse légérement et le trafic passager, lui, semble se tasser un peu plus.
Le transport de fret n'est certes pas à la noce, avec -17.4 %.
Toujours est il, qu'avant de parler de redressement, puisqu'on avait vécu une baisse supérieure à 20 %, il faut bien comprendre qu'on est rentré aussi dans la saison productive, commençant en mai et finissant en septembre, saison où la production industrielle est à son maximum.
Pour le trafic passager, la baisse est indubitable à - 9.3 %.
Seul le moyen orient est encore en hausse.
Les réductions de capacités des avionneurs (et des transporteurs), ne sont "toujours pas adaptés à la demande".
Les acteurs su secteurs (lire : mendiants) demandent l'aide de l'état.
Quand aux entreprises qui construisent le matériel de transport, elles sont toutes en crise.
Personne n'oublie GM et les big threes, mais aussi les avionneurs, et aussi, les chantiers navals.
Si la crise a été violente et instantanée pour les constructeurs automobiles, elle risque d'être très rude pour les autres constructeurs.
96 %, c'est le chiffre de la chute des commandes des chantiers navals en Chine.
Même en cas de rebond, les surcapacités seraient importantes, et avec la construction navales, notamment, entrainera dans son maëlstrom la sidérurgie.
La crise de l'économie réelle, ruine ces secteurs. Les rebonds boursiers et les déluges d'argent ne peuvent les sauver de leur tare : le manque de clientèle solvable.
Si l'on a pas de fret à transporter, on ne commande pas de nouveaux navires, même si l'argent pour le construire est peu cher.
Les licenciés de GM n'achéteront plus jamais de voiture GM (et certains, plus jamais de voiture du tout), et tous participeront à la dépression globale de la demande.

Le point de rendez-vous est toujours le même : le pouvoir d'achat...