C'est la faute à Rousseau-Kerviel...
27 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

"il n'en demeure pas moins que cette profession obéit à des principes généraux et à des règles définies et régies par le bon sens et la probité, qui ont été déjouées par Jérôme Kerviel. "
Le bon sens et la probité ? Il ne faut donc pas être trader...
Quand 700 000 milliards de $ de produits financiers se balladent face à un pib mondial de 50 000, ce n'est plus du bon sens et de la probité, mais de la psychiatrie, que cela reléve.
En même temps, à qui veut on faire croire qu'une position sur 50 milliards d'euros peut être méconnue, alors que le plafond de l'équipe est censé être à 125 millions ?
En même temps, l'incompétence crasse de la direction de la SG est admise :
"le transport des magistrats instructeurs à la Société générale permettent non seulement de confirmer les aveux du trader et sa responsabilité dans la fraude massive mais aussi l'impossibilité pour la banque de déceler celle-ci avant le mois de janvier 2008."
Dans ce cas là, il faut tout de suite que les dirigeants changent de métier...
Il faut voir donc le réquisitoire contre J. Kerviel, comme un procès en sorcellerie, destiné à blanchir les "pôvres" dirigeants. Ceux-ci pourront toujours chanter : "On m'appelle simplet..." Visiblement, ils ont fait leur choix. Ils préférent passer pour des pas bien malins...
Pour ce qui est de la magistrature, celle-ci est une partie de la classe dirigeante, avec ses préjugés et ses à priori.
Cette même magistrature qui refuse les banqueroutes des pauvres.
Cette même magistrature qui a l'impression de condamner des grandes sociétés pour homicides involontaires en état de récidive, à 232 500 euros d'amende (pour une compagnie qui gagne 5 milliards et en distribue 3 à ses actionnaires)...
Un homicide involontaire en récidive pour un particulier, verrait une peine bien plus lourde...
Bien entendu, les condamnations au civil, (sauf pour nanard), sont tout aussi ridicules...
Les magistrats, sont, bien entendus, férus de fictions juridiques, comme dans l'affaire AZF...
Avec une justice dure aux petits, ridicule pour les grands, il ne faut pas s'étonner des lourdes pertes de la magistrature pendant les périodes révolutionnaires.
Quand on dit que le problème c'est la justice, il ne faut pas s'étonner des succès de certains mouvements extrémistes. Les talibans, les tribunaux islamiques en Somalie, les guérilleros sud américains, savent très bien appliquer une justice expéditive, pas chère, appliquée et prenant en compte la position sociale (avec souvent un préjugé en faveur du plus pauvre).
La justice anglo-saxonne, laxiste sur le plan civile, a très bien compris le rôle de soupape de sécurité sociale qu'elle jouait.
En France, les magistrats, pas du tout. Après tout, nous sommes le pays de Jean de Coras...
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