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Aggravation, ou pas ?

29 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

La crise est elle en voie de purge, ou connaitra t'elle un retour de flamme ?
Sans doute, les milliards déversés par tombereaux finissent ils par avoir un effet.
Mais, à l'image des drogués et des périodes inflationnistes, il faut toujours des doses de plus en plus importantes, pour des résultats de plus en plus faibles.
Cela ne change d'ailleurs pas depuis 1990, la croissance économique des pays constituant les trois pôles de la triade sont très médiocres, le dynamisme revendiqué par les USA est un dynamisme de faussaire.
Toujours est il que les firmes disparues ne réapparaitront pas d'un coup de baguette magique.
Toujours est il que, pour une bonne moitié des licenciés, il n'y aura pas de travail d'après.
Toujours est il que les "autorités" vont se charger de relancer la crise "fissa". 
Les raisons de la relance de la crise ?
- Lancer un grand emprunt auprès du public. Celui-ci "éponge" pas mal de liquidités et de disponibilités. Or, ce qui pêche, en ce moment
en France et ailleurs, c'est la consommation,  pas l'épargne.
Les banquiers sont euphorique, ne reste qu'à relancer le consommateur. Comment, c'est une autre paire de manche. En lui foutant la trouille pour sa retraite ? Que ce soit les deux années de bonifications pour les femmes ou l'âge de départ ? Belle manoeuvre !
- Il est aussi difficile de débrancher le poumon d'acier dans lequel l'économie a été plongée.
Prime à la casse, appels à rééquilibrer les finances publiques.
L'effet de la fin de la prime à la casse est connu : c'est la rechute grave.
L'appel à rééquilibrer les finances, on sait les résultats, c'est la cata aussi.
Les gens qui nous gouvernent ne savent pas dans quelle monde ils vivent : celui de la monnaie dette. Pour qu'il tienne debout, il faut que la dette enfle, sans discontinuer.
Au niveau du consommateur, visiblement, ça patine sérieusement. La banque centrale et les gouvernements ont pris le relais. S'ils arrêtent la marche en avant, ou même s'ils ralentissent le pas, c'est la fin.
Alors, le problème est, même en prenant pour argent comptant ce qui est dit : comment sortir du merdier où les banques et les hommes politiques se sont mis et nous ont mis ?
IL n'y a, en réalité que la catastrophe à l'horizon. Oui, les pays peuvent connaitre inflation et même hyperinflation et failllite. L'inflation, c'est le symptôme de la faillite. La perte du crédit extérieur précéde l'hyperinflation, au Zimbabwé, comme à Weimar.
Au Japon, la situation s'améliore de façon spectaculaire : plus 5.9 % pour la production industrielle.  Mais l'automobile y reste dans la panade.
Les ventes au détail se porte mal. Et la base de l'économie, le consommateur, expire.

Alors, sortie ou pas de crise ? Après une chute très violente, la consolidation de l'activité ne peut provenir que du consommateur.
En France, aux USA, en Espagne, en Grande Bretagne, l'immobilier va voler vers de nouveaux sommets ?
Cela me paraitrait dur...
Comme l'immobilier, non délocalisable était censé faire tourner la machine économique, paralysée par le libre échange, il faudrait trouver un remplaçant...
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B
Le chiffre d'affaires des travaux publics en France devrait baisser de 8% en 2009 par rapport à 2008, après une chute de 11 % au premier semestre, a déclaré mardi Patrick Bernasconi, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).<br /> <br /> "La reprise devrait intervenir au cours du second semestre mais il y une difficulté à passer au mode opérationnel du plan de relance", a affirmé M. Bernasconi lors d'une conférence de presse.<br /> Pour le président de la FNTP, qui prévoyait jusqu'à présent une baisse de 6% du chiffre d'affaires du secteur pour l'ensemble de l'année 2009, "le chiffre du premier semestre doit être apprécié au regard des intempéries et des résultats exceptionnels enregistrés au premier semestre 2008".<br /> "Les effets du plan de relance ne se sont pas encore fait sentir sur les passations de marchés, les marchés conclus ayant diminué de près de 18% au premier trimestre 2009 par rapport à la même période de 2008", a souligné M. Bernasconi.<br /> Sur les 10.000 projets des collectivités locales recensés en février par la FNTP, 6% sont achevés et 36% ont vu leurs travaux débutés mais 48% n'ont pas encore démarré, près de 10% sont différés et 0,4% annulés.<br /> Pour la FNTP, "c'est un premier résultat très encourageant car les collectivités locales qui les ont lancés ne disposaient pas encore du versement anticipé du Fonds de compensation de la TVA (FCTVA)".<br /> A côté des "signaux encourageants du côté des collectivités locales", la commande privée, qui représente plus du tiers du chiffre d'affaires des travaux publics, est en très forte chute (- 25 % au premier semestre).<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=1e6d1f239230152bef0c2ee217a12cc0
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A
@Nam<br /> Petite différence entre Madoff et Robin des Bois : On ne sait pas où sont passés les sous du premier quand le second le distribuait aux pauvres.<br /> Dans le cas Madoff, tout est fait pour étouffer l'enquête et j'en déduis que l'argent n'est pas allé dans les poches de gens dans le besoin mais plutôt de gros poissons (personnes très influentes et/ou organisations d'états).
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B
WASHINGTON (Reuters) - Le moral des consommateurs américains s'est dégradé contre toute attente au mois de juin, montre l'enquête mensuelle du Conference Board.<br /> <br /> L'indice de confiance du consommateur établi par l'organisation patronale est ressorti à 49,3 contre 54,8 en mai.<br /> Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre de 55,0 après celui de 54,9 annoncé initialement pour mai.<br /> Les indices boursiers Dow Jones et S&P-500 sont passés en territoire négatif dans la foulée de la publication de la statistique.<br /> L'indice d'évaluation de la situation actuelle a reculé à 24,8 contre 29,7 le mois dernier de même que celui des anticipations, passé de 71,5 en mai à 65,5.<br /> Parallèlement, l'indice mesurant le jugement des consommateurs sur la difficulté à trouver du travail est remonté à 44,8 contre 43,9 le mois précédent.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=41f00c77bbccc5015cc39afd5cc15c1d
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L
parmis les solutions des créditistes, il y a la monnaie crée en fonction de la richesse du pays (n richesse= n monnaie)<br /> <br /> problème : comment MESURER cette richesse, à partir de quelle base fixe?<br /> <br /> <br /> Je crois intuitivement (donc sans pouvoir l'étayer) que le système dette/croissance non seulement nous fait fabriquer des choses laides et périssables rapidement (et cela volontairement, pour pérenniser la consommation), mais qu'en plus cet état de fait augmente les heures de travail (si nous fabriquions des maisons, des objets durables, nous aurions moins d'heure de travail)<br /> <br /> mais l'avocat du diable qui est en moi me dit "oui, c'est vrai pour l'ouvrier du bâtiment ou d'usine, puisqu'on produirait moins mais mieux, mais le boulanger lui ne verra jamais ses heures de travail réduites"<br /> <br /> si quelqu'un peut m'éclaircir sur tous ces points...
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J
Une mesure parmi l'ensemble des mesures possibles et souhaitables : la monaie fondante. http://fr.wikipedia.org/wiki/W%C3%B6rgl<br /> Mais que de chemin pour en arriver là...
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N
Madoff, c'est le mirroir pour les capitalistes en herbe, les idiots inutiles.
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N
Madoff => 150 ans de prison ? Mais pourquoi ? Il a eut le mauvais gout d'arnaquer des riches, alors que c'es si simple d'arnaquer des pauvres (voir les profits énormes réalisés par les entreprises du CAC40: ces entreprises vendent aux pauvres ce qu'ils consomment). Je dirai que Madoff n'a rien fait de mal, tout au plus une sorte d'arsène lupin, voir un robin des bois de la finance. Celui-ci n'a fait qu'empapaouter des gens très riches et surtout très betes. Autant dire que la perte sèche avait été auparavant bien mal acquise.
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L
Il ne reste que la solution déflationniste au moins sur l'immo. Une bonne descente risque de faire sortir beaucoup de liquiditées endormies et permettrent une reprise a moyen terme a la japonaise par example :)))))<br /> <br /> Lorsque les êtres humains se sente en sécurité il consomme lorsque c'est l'inverse, il se préparent aux pires. C'est qu'une question de confiance aprés tout. Ont a confiance dans le futur et la nature humaine ou ont as peur se faire arnaquer. Et dans se cas, il n'y a pas d'autre solution de revenir a des prix raisonnables a 300 euros le changement d'un joint de robinet. Se qui parle d'hyper inflation a venir ont un train de retard.<br /> <br /> M'enfin aprés 10 années de jouer en bourse est deve ner riche. Il y en a beaucoup qui ont totallement perdu confiance. La participation aux élections en est une preuve.<br /> <br /> Espérons tout simplement que nos cher dirigeant ont quand même quellesque neuronnes. Sinon j'avoue qu'un con ca reste un con, brassens en a fait une belle chanson. Il y a de fortes chances que beaucoup en fassent les frais.
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L
cher patrick, pourriez-vous répondre à mon intuition ?<br /> <br /> Vous écrivez : "Les gens qui nous gouvernent ne savent pas dans quelle monde ils vivent : celui de la monnaie dette. Pour qu'il tienne debout, il faut que la dette enfle, sans discontinuer"<br /> <br /> <br /> ne peut-on remplacer le mot "dette" par le mot "croissance"?<br /> <br /> J'ai en effet toujours été étonné qu'une croissance de 0 % entraine la cata
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P
<br /> dette et croissance sont effectivement, devenus synonyme (depuis 1973).<br /> <br /> <br />