Le protectionnisme ou le chaos...
24 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

et
" Dans un monde où l'on comprime les salaires, la demande ne peut provenir que de l'endettement. D'où la crise. "
Dans le meilleur des cas ? La stagnation :
"Les délocalisations sont en effet un frein à l'innovation, parce qu'elles donnent accès à de vastes réserves de main-d'œuvre sous-qualifiée et sous-payée. "
En effet, on ne tire pas la Chine vers le développement, c'est la Chine qui nous tire vers son genre de société immémoriale : des grappes immenses de gagne-deniers.
Bien entendu, dans les sociétés, certains, une partie infime de la population, bénéficie du libre échange. Son importance numérique ? Pas plus de 0.1 % de la population, mais pour elle, c'est une vallée des délices.
De toute façon, cette manière de voir, est, de loin, confirmée par les faits.
Le transport aérien s'effondre, et les derniers chiffres d'Air France sont horribles : - 20 % pour les passagers, - 40 % pour le fret.
Bien entendu, comme on veut concurrencer Bozo le clown, on prétend que tout s'améliore.
Les échanges internationaux eux aussi, sont dans une spirale de baisse et ce n'est pas causé par des problèmes de protectionnisme, simplement il n'y a plus de quoi acheter.

Enfin, et dernier lieu, le problème énergétique, gommé par la crise actuel, poursuit, à son rythme, son avancé. Tel un serpent, il déroule ses anneaux.
Gazprom, dont les ventes sont en chute verticale, ne mettra pas le gisement de Chtockman en production, et le dernier gisement géant de pétrole et de gaz, non exploité de Kashagan voit son exploitation reporté aux calendes grecques.
Il faut dire qu'il s'avérait de toute façon très compliqué, très couteux, très dur techniquement à exploiter. En effet, c'est un mélange de gaz explosifs et de pétrole.
En même temps, les gisements en exploitation vieillissent, et le nombre de puits en activité a dépassé 3000 en Arabie Saoudite. C'est peu, comparé aux USA (500 000, les 2/3 du monde), mais c'est déjà une indication. Pendant des années, le nombre de puits exploités n'atteignait pas 700.
Le crétinisme libéral actuel reposait sur une constante dépassée : des coûts de transports bon marché.
En même temps, une politique d'économie d'énergie non lissée dans le temps, s'avérera explosive aussi. On va assister à un cycle d'effondrement de la demande, suivit d'effondrement des investissements.
Bien entendu, dans ce monde de salaires comprimés, on assistera émerveillé aux délires de Michel Rocard pour la taxe carbone et de Gadonneix pour EDF, qui rêvent de plumer encore plus le client.
L'abandon des capacités régulatrices par les états, ramène à l'état antérieur : la guerre a l'état chronique et endémique.
Les graphiques, quand à eux, pris sur crisedusiecle.fr, prouvent que nous sommes sortis du libéralisme économique
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