Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quelques nouvelles... 13 août 2009

13 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

D'abord, il faut signaler la baisse "inattendue" des ventes de détail aux USA. On comptait sur la prime à la casse, pour la limiter, c'est râpé.
Cela relativise aussi les "reprises" françaises  et allemandes, très dépendantes de ce genre de mesures, surtout quand on connait la durée de l'addiction du marché français. Les primes écolo, ne sont en effet, pas récentes.
Le chômage US se maintient bien, sans aucun signe d'amélioration.
En Roumanie, les mesures de restrictions des dépenses vont mettre des dizaines de milliers de fonctionnaires au chômage, et sont aussi, pour les services de santés, une "Aktion T4", qui ne se cache même pas.
Malades chroniques, vieux, traitements lourds ? A supprimer !
Des charges inutiles !
L'état réel ? Catastrophique : "
preuve que la 'stabilisation' de la situation évoquée par la FED et tant de commentateurs ne concerne que les marchés financiers et certains secteurs industriels (notamment automobile soutenu par des aides massives) et non le coeur de 'l'économie réelle' (immobilier, consommation, investissement).  "
Pris entre la droite et la gauche, le pouvoir et le pouvoir bi-parti américain risquent de beaucoup souffrir.

En réalité, ce qui caractérise un pouvoir en période pré-révolutionnaire, c'est de mépriser totalement l'option "révolution", justement, tenue pour impossible. 
1.7 milliards de Bonus, pour 3.4 milliards de pertes. Ceci méritait bien cela.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
38,5 milliards de dollars de commissions chargées par les banques américaines sur les plus démunis en 2009.<br /> <br /> Quand je vous disais que je ne crois pas un seul instant à un sursaut moral des banques américaines, je ne croyais pas si bien dire. On comprend mieux maintenant pourquoi ces banques s’opposent de toutes les manières possibles à la création d’une agence qui va protéger les consommateurs contre les divers abus de leurs banquiers et financiers.<br /> L’information est sortie à la fin de la semaine dernière. <br /> <br /> Les données émanent de Doebs services, qui est une entreprise de recherche des plus sérieuses, relayées par le Financial Times. Pour l’année 2009, les banques américaines vont « charger » des commissions en tous genres à leurs clients pour un montant de plus de $ 38,5 milliards, et 90 % de ces commissions ont été payées par 10 % de leurs clients les moins favorisés. <br /> <br /> Coincées par la réforme des cartes de crédit qui les empêchent de continuer leurs pratiques usuraires, les banques commerciales américaines ont développé une vraie panoplie de commissions supplémentaires pour toute forme de retard ou de dépassement de compte. Ce genre de mesures affecte surtout les clients en difficultés de paiement dans cette crise économique. Ce n’est pas le principe qui est en cause, mais la manière dont les amendes sont hors de proportion par rapport aux dépassements.<br /> <br /> Sans vergogne, elles grugent leurs clients avant que la Federal Reserve ne propose et applique des règles plus contraignantes pour les commissions sur dépassements. <br /> Les banquiers se rendent-ils comptent à quel point ce jeu de chat et de souris avec les autorités et le public abiment leur image ? Et ce n’est pas qu’aux Etats-Unis : même en Nouvelle Zélande, la fureur contre ces commissions a forcé le gouvernement à intervenir.<br /> <br /> Toutes les grandes banques sont logées à la même enseigne. A la Bank of America, si vous êtes en dépassement de six dollars, il vous en coutera 35 en amendes. Elle a le culot de dire, non pas qu’elle va revoir ses conditions, mais qu’elle va s’assurer qu’elles soient plus prévisibles ! <br /> <br /> Les grandes banques, JP Morgan, Citi, Bank of America et Wells Fargo sont en moyenne dix dollars au-dessus du secteur comme amende de dépassement. La justification ? Les grandes banques ne connaissent pas aussi bien leur clients que les banques plus locales…Cynisme ou inconscience ?<br /> <br /> Et après cela, elles se plaindront de l’augmentation des réglementations et contrôles. Ce sont leurs propres abus qui sont une invitation à serrer la vis. <br /> <br /> http://finance.blog.lemonde.fr/2009/08/14/385-milliards-de-commissions-chargees-par-les-banques-americaines-sur-les-plus-demunis-en-2009/<br /> <br /> Je trouve cet article plutôt désespérant. Comment se fait-il que le peuple étatsunien accepte ce genre d'information sans réagir ?<br /> <br /> Comment se fait-il qu'il n'y a pas de banques caillassées aux Etats-Unis ?<br /> <br /> Réponse possible : le tittytainment tourne à plein régime.
Répondre
B
La montée des risques de crédit devient un enjeu majeur.<br /> <br /> Les banques de détail européennes pourraient voir leurs provisions pour créances douteuses doubler et atteindre 60 milliards d'euros par an, selon une étude d'Oliver Wyman. Les pays émergents et le crédit à la consommation seront les plus touchés.<br /> <br /> Les provisions passées pour couvrir les défaillances des créanciers (contreparties financières, grandes entreprises, financements LBO, PME, particuliers) sont en augmentation constante depuis un an. La charge du risque a ainsi été multipliée par 3,5 au premier semestre dans l'ensemble du groupe BNP Paribas, à 4,17 milliards d'euros, par 2,5 dans le groupe Société Générale, à 2,43 milliards d'euros, ou par 3 dans le groupe CM5-CIC, à 871 millions d'euros.<br /> <br /> Le deuxième trimestre semble avoir montré un début de stabilisation ou, en tout cas, de ralentissement. « Mais le coût du risque restera élevé dans la seconde moitié de l'année, il ne faut pas se faire d'illusions », prévient Frédéric Oudéa, le PDG de la Société Générale.<br /> <br /> Avec la crise et la remontée du chômage, la charge du risque progresse sensiblement dans les activités tournées vers les particuliers, les entrepreneurs individuels et les PME. Selon une étude du cabinet de conseil, les pertes de crédit de l'ensemble des banques de détail européennes devraient augmenter de 50 %. Voire, dans un scénario de récession profonde et de poursuite de la baisse des prix de l'immobilier, de 100 %, ce qui les porterait à 60 milliards d'euros par an. <br /> <br /> La montée du risque n'est pas uniforme : il faut évidemment faire la distinction entre les différents pays et les différents segments de marché. Elle sera ainsi plus forte dans les pays émergents d'Europe centrale et orientale que dans les pays d'Europe de l'Ouest. <br /> <br /> En Russie, la Société Générale a déjà vu la charge du risque monter à 559 points de base au 30 juin contre une moyenne de 115 points de base pour le groupe. Et elle sera généralement plus forte dans le crédit à la consommation - en particulier dans le crédit renouvelable - que dans crédit immobilier.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/finance/020100610440-la-montee-des-risques-de-credit-devient-un-enjeu-majeur.htm
Répondre
P
"Les perdants de la crise s'invitent dans les foyers américains" <br /> Les Américains vont se retrouver en plein cauchemar!<br /> <br /> http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/les-perdants-de-la-crise-s-invitent-dans-les-foyers-americains-427442
Répondre
M
La santé aux USA :<br /> <br /> http://libertesinternets.wordpress.com/2009/08/02/ruines-par-la-crise-les-hopitaux-prives-de-los-angeles-jettent-litteralement-a-la-rue-les-malades-qui-ne-peuvent-pas-payer/
Répondre