le syndrome chinois.

Le syndrome chinois éclatera sans doute cette automne.
La papier carton connaitrait une baisse importante de consommation en Chine. C'est le signe le plus immédiat et concret de crise industrielle.
Il faut dire que la situation est loin d'être saine : la situation économique, je n'ose dire croissance, est tenue à bout de bras par le plan de relance, doublé d'un déluge de prêts bancaires, concernant l'immobilier et les placements boursiers.

Le "Quotidien du peuple", reconnait lui même des surcapacités de productions importantes.
Le secteur nouveau de l'éolien est le plus touché, un gros tiers des nouvelles capacités ne sont pas reliées encore au réseau.

D'ailleurs, malgré le déluge de nouveaux prêts, les banques chinoises affichent des résultats en recul. 
la solidité de la "croissance" est d'ailleurs mise très fortement en doute.
D'ailleurs le flux de prêts semble se tarir en juillet, ce qui correspond à la forte baisse du Dry baltic Index.
Là aussi, sans dettes, pas de croissance. Non content d'avoir imité l'occident en tout, la Chine l'imite, même dans ses tares.

"La vitalité intérieure fait encore défaut au développement de l'économie chinoise face à la crise, car l'expansion rapide de la demande intérieure est poussée en grande partie par les fortes mesures de relance de l'économie et les prêts records du gouvernement ".
Tout est dit.
Une économie qui ne croit ni à l'intérieur, ni à l'extérieur, combien fait elle de croa - sens ?