Monnaie permanente/ monnaie d'endettement... et autres choses.
31 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

la monnaie permanente et la monnaie temporaire.
Un prêt crée une monnaie temporaire et évanescente (le prêt doit être remboursé, et les intérêts, payés), seul la création étatique sans contre-partie crée réellement de la monnaie.
Le système n'est pas plus absurde que la fortune du roi d'Espagne, assise sur la montagne d'argent du Potosi.
A un moment, ou a un autre, la monnaie doit être crée, si on ne la crée pas, elle n'existe pas, et on ne sait pas faire fonctionner une machinerie économique, sans.
La différence est essentielle, une crée des intérêts, l'autre pas.
L'une est source de servitude, l'autre pas.
Depuis 1973, on n'a pas crée de monnaie permanente : on voit le résultat, la catastrophe, le siphonnage. Tout le monde cherche de l'argent pour payer ses traites, un argent qui n'existe pas.
Et oui, l'argent dette, ça se crée et ça se détruit.
En période de déflation, on peut créer de la monnaie permanente sans aucun risque : elle sert à solder les monnaies temporaires.
En outre, comme dans les années 1930, beaucoup de ménages, complétement sonnés économiquement ont un besoin vital d'air. Le vrai keynésianisme n'est pas seulement de frapper monnaie, mais de frapper monnaie au profit de gens qui en ont besoin.
Bien sûr, cette optique est révolutionnaire : elle ravale les banques à leur nullité intrinséque.
de toute façon, si le double ciseau constaté dans un certain nombre de pays continue, la réponse est certaine : c'est le retour à la monnaie permanente. En effet, M1 flambe (surtout la monnaie classique, les billets), alors que M3 diminue.
Il est bien plus scandaleux de fourguer, comme en Islande, des faillites PRIVEES, à la charge du PUBLIC. Qu'est ce que les 300 000 islandais ont à voir dans l'affaire ? De plus, combien de temps vont ils POUVOIR payer ? Réponse : pas longtemps.
Quand à penser un budget d'état en équilibre, je serais curieux de voir un exemple historique valable, il n'en existe pas. En France, les derniers 1000 ans ont toujours été déficitaires. Les pays neufs arrivaient mieux à équilibrer, et même à l'excédent : ils vendaient souvent la terre, qui ne leur avait rien coûté.
Quand aux excédents budgétaires de l'ère clinton, c'est la taxation de profits rapatriés en catastrophe après le krach asiatique.
Pour ce qui est du nombre de fonctionnaires, la réduction à court terme a peu d'intérêt, ils partent à la retraite, et les gens qui ne les remplacent pas ne disparaissent pas sous terre. S'ils sont au chômage, ils coûtent à la société.
En période de crise économique, réduire le nombre de fonctionnaire est la dernière chose à faire. On peut l'envisager et le faire, en période de VRAIE prospérité économique (pas avant) et de création d'emploi.
Je me rappelle le début des années 1970 : la fonction publique n'était pas très attrayante.
Ce qui est notablement différend que de ne pas vouloir une réduction.
Mais à ce niveau là, les élus UMP sont parfaitement faux-culs.
En effet, en tant qu'élus locaux, ils embauchent aussi massivement des fonctionnaires. En plus, les lois de décentralisations à répétition, ont tendance à multiplier les doublons.
Pour ce qui est du choix des électeurs, auquel certains en veulent, je pense qu'il a eu assez peu d'importance depuis 30 ans. Les élus n'en font qu'à leur tête. La seule différence étant dans la vitesse avec laquelle ils ont cocufiés le peuple français.
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