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Pendant/Après...

4 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Il existe l'avant, le pendant et l'après empire.
Visiblement, le pendant se termine.
La France réussit un paradoxe : égorger l'ennemi américain à terre, avec son président comme meilleur ami de cet empire.
Le Brésil semble opter pour le Rafale, avion qui faisait le ridicule de la firme qui le fabrique.
Les russes sont intéréssés par un navire Mistral, avec, dans les deux cas, des transferts de technologie.
La daube américaine, chère et inefficace, plus personne n'en veut, même les saoudiens qui préférent acheter russe.

Dans tous les cas, on a un retour au concert des nations, et on assiste à la fin de "l'unique penta-béta-super-hyper-puissance" en train de se rétracter comme un pois chiche.
Le dernier fidéle est Israël qui attend avec envie un F35 dont la construction  prend le même temps que les pyramides (avec encore moins d'usage).
Les mauvaises langues affirment qu'il pourra voler.
Personnellement, j'attends de voir...
En 1980, les armes soviétiques étaient chers (5 fois plus que les américaines) et le pays ployait sous le poids de son complexe militaro-industriel.
Aujourd'hui, ce poids a disparu, les russes continuent la fabrication de ce qu'ils savent faire (très bien), sans avoir l'ambition de TOUT faire.
Aux USA, on en est à la phase terminale, avec des budgets pantagruéliques, mais qui ne satisfont plus personne.
C'est, en effet, encore trop peu.
Surtout pour des avions, dont on ne sait même pas s'ils POURRONT voler...
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B
L’emploi aux Etats-Unis : 9,7 % de chômeurs en août (le pire chiffre depuis juin 1983).<br /> <br /> Vendredi 4 septembre :<br /> <br /> La Fed prévoit que le taux de chômage puisse atteindre 10,1 % à la fin de décembre et qu'il continue de monter encore pendant une bonne partie de 2010.<br /> <br /> La montée du nombre de chômeurs de longue durée inquiète particulièrement les autorités. La Fed estime qu'elle pourrait entraîner une "perte de savoir-faire" aux conséquences dramatiques pour le pays.<br /> <br /> Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, "la course aux licenciements a ralenti mais il faudra une vraie croissance avant que le marché de l'emploi aille bien de nouveau".<br /> <br /> D'autant plus que les chiffres du ministère ne témoignent pas entièrement de la réalité. Si l'on prend en compte les chômeurs dits "découragés" et les gens contraints par la crise de ne travailler qu'à temps partiel, le chômage touche près de 26 millions de personnes et non pas les seuls 14,9 millions de chômeurs "officiels".<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=c55633c9f2888a7a5790517bdc09e468
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L
J'apprécie aussi les infos de BA. Il fait du bon boulot.
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R
et nos amis ruskov ont de sacrés ingénieurs !<br /> L'Europe de l'Atlantique à l'Oural nom d'un Général !
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S
Vous pouvez dire ce que vous voulez, moi les petits ricochets de BA je les aime bien.<br /> Et j’ai la certitude qu’ils sont également utiles aux autres lecteurs.<br /> Je ne vois pas où est le problème.<br /> C’est de la revue de presse comme tant d’autres.
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Z
Allez BA! Encore une opinion eclairee!<br /> Enfin, je suppose qu'elle est eclairee et que vous en savez assez sur les travaux du BLS, en particulier ceux relatifs a la collecte et au traitement des donnees de l'echantillon CES, pour me persuader de l'existence d'une magouille systematique.
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B
L’économie américaine a perdu moins d’emplois que prévu en août, mais le taux de chômage s’est révélé nettement plus élevé qu’attendu, selon les statistiques officielles publiées vendredi 4 septembre par le département du Travail.<br /> <br /> Il y a eu 216.000 postes perdus le mois dernier, le nombre des destructions s’inscrivant ainsi à son niveau le plus faible depuis août 2008 (- 175.000 ce mois-là).<br /> <br /> En moyenne, 81 économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 225.000 suppressions d’emplois, leurs estimations allant de 100.000 à 365.000.<br /> <br /> En revanche, le taux de chômage a atteint 9,7 % de la population active, contre 9,5 % attendu par le marché et 9,4 % en juillet.<br /> <br /> Il s’agit du taux de chômage le plus élevé depuis juin 1983, mois lors duquel il avait atteint 10,1 %.<br /> <br /> Les chiffres de juillet et juin ont été révisés et montrent des destructions d’emplois plus nombreuses, respectivement de 276.000 (contre 247.000 évalué initialement) et de 463.000 (contre 443.000).<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA950320090904<br /> <br /> C’est toujours la même magouille : les dirigeants américains annoncent un chiffre du chômage bidon, et trois mois plus tard les dirigeants américains donnent les vrais chiffres du chômage (qui sont à chaque fois bien plus élevés).<br /> <br /> Juin 2009 : 443 000 destructions d’emplois (en réalité, nous venons d’apprendre que c’était 463 000 destructions d’emplois).<br /> <br /> Juillet 2009 : 247 000 destructions d’emplois (en réalité, c’était 276 000).<br /> <br /> Conclusion : aux Etats-Unis, les chiffres du chômage sont systématiquement sous-estimés.
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