La crise politique.
8 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

En réalité, ces deux catégories sociologiques avaient UNE fonction dans le merveilleux monde néolibéral et libre échangiste (ça fait un peu porno d'ailleurs), c'était de faire nombre, pour donner une base au régime, la base de sa stabilité sociale.
Car, c'est une chose de vanter la flexibilité, c'est une autre de la vivre. Ceux qui la défendent, à l'image de R. Barre, ont des situations personnelles bétons, et ce n'est jamais du VECU, toujours, à l'instar des généraux prussiens de la fin du XIX° siécle, une construction intellectuelle.
48 états US sur 52 sont en difficultés budgétaires, les seuls budgets épargnés sont ceux destinés à payer les intérêts des emprunts, les fonctionnaires sont débauchés, les pauvres éjectés et les chômeurs, pas payés.
Dans le même temps, les fonds de pensions sont en déshérence, et les milliers de milliards de $ pris à la sécurité sociale (retraites) ont disparus dans le trou budgétaire fédéral...
Les faillites personnelles devraient battre un record.
Malgré tous les discours, c'est clairement une dépression qui emporte l'ordre social.
421 banques sont en quasi faillite, pour un total de 267 milliards. Trop important pour le FDIC.
10 % des prêts ne sont pas honorés et d'ici deux ans, 50 % des hypothéqués seront en situation nette négative.
Conclusion ? L'économie s'effondre AVANT la révolution et c'est directement son produit.
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